Beaucoup de vins différents produits ici, vous excuserez donc le caractère parfois un peu désordonné de ce message, qui sied finalement assez bien à l'image du domaine...
Merci à tous ceux qui ont participé !
La visite sur place - Auteur : Gildas
Le domaine est logé à Husseren-les-Châteaux, situé à quelques pas au sud de Colmar, sur un petit mont qui se trouve être le plus élevé des villages de la route des vins d'Alsace.
Bruno Schueller est à la tête du domaine Gérard Schueller Père & Fils depuis qu'il est en âge de conduire une voiture, soit depuis qu'il a 18 ans. 10 hectares de vignes composent le domaine dont quelques uns de grands crus : l'Eichberg et le Pfersigberg, tous deux recensés sur la commune de Eiguisheim, tout à côté de Husseren.
Bruno ne vinifie pas pour faire des bêtes de courses prêtes à participer aux Concours des Vins de Colmar : en effet, rares ne sont pas les millésimes où il ne connaît pas son lot de désillusions, la faute à des petits problèmes d'agréments dû à un manque de typicité... enfin ça dépend pour qui !! Globalement, ses vins possèdent un équilibre hors-normes et une très grande richesse. Le vin ne reçoit que très peu voire pas de souffre du tout durant l'élevage et un très léger sulfitage à la mise.
Nous pouvons commencer la dégustation. Vous pensiez être assis confortablement dans une petite chaise, le verre posé sur une belle table en chêne ?? Non, non : c'est au coeur des installations, tout près de la chaine d'embouteillage et des foudres que ça se passe, au plus près des caisses, palettes de bouteilles et du chariot élévateur (ces deux derniers éléments étant pour le moins très important, vous le constaterez plus tard). Ceux qui travaillent dans les laboratoires pharmaceutiques et qui manipulent le programme "5S" pourraient bien y perdre leur Latin ! C'est dans un bazar savamment organisé par Bruno que nous rejoignons Olif qui a fait le voyage depuis sa Franche-Comté, amateur de vins naturels qu'il est tout comme nous !
Pinot Noir 2007 : le tout est vinifié sans un gramme de soufre. La bouche est encore un peu ferme, mais quel beau breuvage ! Jolies épices sur un fruit bien évident. Bien.
Pinot Noir 2007 "LN012" : celui-ci est un 100 % "0" soufre. Avenir radieux pour ce vin à la grande classe et qui possède un corps croquant malgré des tanins encore un peu fermes, mais de belle qualité. Magnifique structure.
Les rouges possèdent une belle densité et sève. Rarement des pinots noirs d'Alsace ne nous avaient autant emballés. Et encore, nous n'avons pas eu la chance de tremper nos lèvres dans la cuvée "le Chant des Oiseaux" ! Il faut dire que la production est inférieure à une pièce par an.
Les blancs
Sylvaner 2007 : matière serrée et dense, vin complet, assez aromatique.
Pinot Blanc 2007 : dire qu'il s'agit d'un vin d'entrée de gamme, ça tient la route ! Droit et tendu, totalement sec, on l'imagine dignement accompagner un repas. Très Bien.
Pinot Blanc 2007 "III KL" (avec Auxerrois) : un peu plus confit, plus encaustique aussi avec une pointe de botrytis. Bien.
Riesling 2007 "cuvée Particulière" : peu typé Riesling avec des senteurs de banane, le jeunot offre un bouche droite et opulente. Bon.
Riesling 2007 "Bildstoecklé" : les sols calcaires de cette parcelle donnent de l'ampleur aux vins. Un classique du cépage avec ses notes salines, d'agrumes et de fruits blancs.
Riesling 2007 Grand Cru Pfersigberg : le fruit est évident sur une minéralité continue. Totalement sec, il possède finalement une certaine rondeur qui lui permet d'être avenant. 36 hl/ha. Bien.
Premier soubresaut de Bruno qui enfourche son chariot élévateur pour déplacer quelques caisses palettes. C'est presque au fond de la cave que ça se passe ! Il nous rapporte un
Riesling 1999 "Bildstoecklé" : le nez est légèrement terpénique, la bouche est puissante, droite sur des saveurs encaustiques. Toujours pas un gramme de sucre résiduel.
Retour en cave, saut sur les caisses, attrapage à la volée d'un
Riesling 1996 VT Grand Cru Eichberg : le temps a fait son oeuvre en patinant le nez qui est étonnamment sur la cacahuète. Jolie déclinaison sur des arômes miellés, mais toujours sans sucre.
Riesling 1997 Grand Cru Pfersigberg : 3 ans d'élevage sans soufre. Un vin plein, complet et qui mérite à lui tout seul de faire le Grand Chelem tant les arômes sont démultipliés avec encore une fois d'étonnantes saveurs de bananes. Superbe.
Muscat 2007 : ensemble floral, finale un brin asséchante.
"LPG 04" Vin de Table : Pinot Gris déclassé par "manque de maturité" ! De qui se moque-t-on quand on sait que ce vin est tout sauf immature ! Jolies saveurs de fruits blancs et secs. Magistral équilibre.
Pinot Gris 2007 "Réserve" : puissant et ferme, terminant par une amertume noble.
"LPG 05" Vin de Table : encore déclassé, un Pinot Gris qui offre une grande complexité sur l'encaustique, le raisin de Corinthe, le cèpe frais. Le nez paraissant sucré, mais finalement, la bouche est puissante et totalement sans sucre. L'équilibre est toujours aussi beau. Excellent.
Gewurztraminer 2007 "Cuvée Particulière" : pas très marqué Gewurzt, l'ensemble est avenant, presque charmeur. La bouche tendue est marquée à ce stade par la salinité et des arômes de rose.
Gewurztraminer 2006 : un accident de parcours ou plutôt un petit oubli de vendanger la parcelle. Du coup, ce sont 17,8° chevaux potentiels. Très mur évidemment, c'est surprenant de retrouver à ce stade un vin sucré tenu par une acidité assez élevée.
Gewurztraminer 2003 Grand Cru Eichberg : du gaz, salin et amer. Pas notre préféré.
Pas grave, Bruno retourne en cave jouer à l'équilibriste et attrape une autre bouteille au passage. Bruno n'est pas du genre à enfiler des perles avec les touristes. Son arme, le tire bouchon. La nouvelle cuvée s'appelle
"Naturellement Refusé" "L2004" : vin au nom évocateur, le millésime également, cet autre recalé a été élevé 42 mois sur lie. Caractère incroyablement oxydatif, il présente finalement peu d'ampleur mais c'est la complexité qui fait son charme : noix et feuilles sèches, Corinthe. Bien en l'état, Magnifique pour le côté atypique qu'il représente.
Gewurztraminer 2005 "Bildstoecklé" : encore un peu de gaz, ses 150 grammes de SR passent comme une lettre à la Poste : arômes de litchis et de poires au sirop. Bon.
Les vins de Bruno Schueller ont une personnalité hors du commun. A des années lumières de ce qui ce fait sur les salons pour plaire aux communs des mortels qui aiment les vins ronds avec des sucres qui trainent, les vins possèdent une honnêteté sans faille, à l'image de son géniteur. Bruno est un homme attachant d'une rare générosité et qui en plus manie l'humour pour le plus grand plaisir d'entendre les instances de l'INAO se faire rembarrer dans leur "22" !
Gérard Schueller Père & Fils
1, rue Trois Châteaux
68420 Husseren-Les-Châteaux
+33 3 89 49 31 54
Les vins dégustés par les LPViens
Pinot blanc 2007
Dégustateur : Pierre Gröger
Nez très mûr de fruits jaunes (poire, mirabelle) devient presque exotique à l'aération (ananas, papaye). On trouve également des notes plus difficilement identifiables de pierre à fusil, d'amandes amères et de noisette fraîche. (+ également quelques arômes fermentaires liés à la jeunesse du vin).
La bouche est grasse et pleine avec une acidité droite et marquée qui tend le vin. L'impression globale est celle d'un vin sec avec une grosse matière.
Tout simplement un grand vin, plein, frais et désaltérant.
Bel accord avec une quiche lorraine.
Sylvaner 2007
Dégustateur : 20sang
Sylvaner 07 dégusté sur 3 jours pour percevoir son évolution. Une première chose ; il a besoin de temps et il est à son mieux le deuxième jour. Fruits blancs, un peu floral (sans doute certains y trouveront une pointe d'oxydation... pas moi. Sauf le 3ème jour très légèrement), bouche grasse mais finissant sur une belle fraicheur. Certains le trouveront déroutant, moi je lui trouve de la personnalité et c'est primordial pour moi. Rien de plus ennuyeux qu'un vin qui ressemble à celui du voisin (du voisin vigneron pas de mon voisin). En tout cas il est toujours vibrant après 3 jours ce qui montre qu'une vinif nature et une très faible protection en SO2 ne signifie pas toujours un vin qui s'écroule au bout de qqs heures. et ça coute 6.2 euros (au domaine).... une bagatelle !
Riesling Grand Cru Pfersigberg H 1999
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune claire avec des reflets verts et dorés. Le nez, très intense est marqué d’emblée par la minéralité et la complexité : on retrouve du fruit (citron et zestes de citron), des notes de camphre et de résine (comme dans beaucoup des rieslings goûtés) mais aussi de belles notes florales de lilas et d’acacia.
La bouche est marquée par la finesse et l’équilibre. L’acidité fine soutient bien la bouche à la fois en rondeur et en légèreté avec un beau fruit, bien présent (citron vert, pèche, poire). La finale est très belle sur la fraicheur et le fruit, sans la moindre trace d’alcool ou d’amertume. En plus tout cela paraît encore en pleine jeunesse et donc d’un avenir encore prometteur.
Très, très beau vin ! (17/20)
Riesling Pfersigberg Grand Cru 2001, cuvée "H"
Dégustateur : Anthony
Nez sur les agrumes, la pomme, avec une certaine richesse et douceur. Assez atypique de son cépage il me semble. Bouche pimpante, tout en longueur, portés par une belle acidité, et sur une finale goûteuse. Qualitatif mais sûrement atypique. La rob ne s'est pas troublée (on m'avait mis en garde contre cette particularité possible une fois le vin en verre).
Riesling Eichberg 2001
Dégustateur : Luc Javaux
La robe est brillante, d'un beau jaune or. Le nez, classique, marqué par des arômes d'agrumes (citron confit) et de gingembre, agrémentés de notes florales, ne laisse aucun doute quant au cépage qui est à l'origine de ce vin. La bouche, elle aussi plutôt classique pour le millésime, allie une superbe acidité à une grande richesse, avec même un peu de sucre résiduel, ce qui est plutôt inhabituel ici. Très bel équilibre et grande longueur finissent de me convaincre de la grande qualité de cette bouteille, qui est de plus d'une grande stabilité (un fond de bouteille oublié une semaine dans le frigo n'a pratiquement pas évolué). J'aime beaucoup, même si c'est très atypique... pour du Schueller !
Riesling « le verre est dans le fruit » 2003 (Grand Cru Pfersigberg déclassé)
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune dorée très claire. Au nez on a beaucoup d’intensité d’emblée avec pas mal d’évolution vers la minéralité et une grande complexité où les notes de camphre, de résine d’abord dominantes se côtoient ensuite à du fruit (poire, citron), du miel et de la violette à l’aération.
La bouche est marquée par un très bel équilibre. Bien que l’acidité ne soit pas très marquée, la minéralité compense en apportant beaucoup de fraicheur au fruit (pèche, raisin).
La finale est longue, un peu épicée sans l’impression d’alcool comme beaucoup de 2003.
Bien + (15,5/20)
Riesling « le verre est dans le fruit » 2004 (Grand Cru Pfersigberg déclassé)
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune dorée très claire. Le nez est moyennement intense, un peu fermé avec des notes de résine et de cire. A l’aération apparaissent des notes camphrées, de la menthe et un peu de fleurs séchées.
La bouche est tout en finesse, marquée par la minéralité mais je ne peux m’empêcher de lui trouver une certaine dilution avec un peu de gras venant de l’alcool. La finale assez fraiche ne s’impose pas très longtemps. J’ai eu l’impression de déjà mieux goûter ce vin précédemment ; ici, je reste sur ma fin.
Bien – (13,5/20)
Riesling « Le Bild » 2004 – Vin de Table
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune dorée claire. Le nez est assez intense, évolué, à la fois sur le fruit (pomme, amande) et le minéral (pierre à fusil, silex). Avec l’aération, l’intensité aromatique s’amplifie fortement avec une amande de plus en plus présente ainsi que l’apparition de notes florales.
La bouche est marquée par un très bel équilibre entre la fraicheur, le fruit (dominance de l’amande), la minéralité et petit côté gras qui arrondit très bien cette bouche.
La finale est très pure, toujours sur l’amande avec une belle longueur où une fine note alcoolique a tendance à venir s’immiscer. Encore quelques belles années devant lui
J’ai beaucoup aimé ce vin que j’ai plusieurs fois dégusté. Tout en pureté au nez, il apporte beaucoup de plaisir en bouche. Pourquoi donc a-t-il été déclassé ?
Très bien (16/20)
Dégustatrice : Iris
Beau Riesling, nez puissant, bouche pleine, coing, agrumes, bel équilibre, s'ouvre de plus en plus pendant le repas. Peut-être un peu moins d'acidité, que les Bildstoeckle des millésimes antérieurs (2001/2002), que j'ai en mémoire, mais un vrai plaisir.
Riesling H 2004 (GC Pfersigberg déclassé)
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune dorée claire avec une présence de légères particules en suspension.
Le nez est d'emblée très intense, complexe et évolué avec la marque du millésime qui exprime fort la minéralité du vin. Pierre, silex, pierre à fusil et quelques notes terpéniques (camphre) se bousculent au portillon. Tout cela est accompagné de belles notes florales (chèvrefeuille) et de fruits blancs (pèche). Globalement, on a ici un nez comme beaucoup de grands viticulteurs du bio peuvent nous offrir, mais qui par son intensité minérale pourra ne pas plaire à ceux qui n'en ont pas l'habitude, mais vous avez compris que j'adore...
La bouche est marquée par un bel équilibre où l'acidité apporte une fraicheur sans excès. On retrouve la salinité en bouche ainsi que le côté pèches blanches. On termine sur une assez belle longueur, sans assèchement.
Un très beau vin plein d'intérêt (Très bien - 16,5/20) qui m'a vraiment accroché au nez.
Riesling GC Pfersigberg 2005
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune doré plus soutenue que pour le 2004.
Le nez paraît au premier abord plus fermé que pour le 2004 mais s'ouvre ensuite sur des notes minérale (silex) et fruitées (citrique), ce dernier axe étant nettement plus dominateur. Une présence florale (iris), certes plus tenue que pour le 2004, est accompagnée d'une légère sensation d'alcool.
En bouche, l'acidité est d'emblée présente, plus droite que sur le 2004, mais rapidement elle s'équilibre avec un très beau fruit citrique et le côté gras, légèrement influencé par l'alcool que l'on retrouve ici aussi. Bien qu'encore fermé, on a un bel équilibre, on perçoit la concentration et la longueur donne à ce vin beaucoup de promesses de garde.
Le nez m'a toutefois moins impressionné que pour le 2004 et la petite présence d'alcool modère mon appréciation. Bien à Très bien (15,5/20) mais grande garde potentielle.
Riesling 2007 "Bildstoecklé"
Dégustateur : 20sang
Riesling 2007 "Bildstoecklé" lundi soir dans une ambiance plus festive que studieuse. Un vin ample, le terroir certes mais aussi l'année je pense. Plus horizontal que vertical pour l'instant du moins. Le nez est encore relativement peu expressif disons pas encore assez complexe plutôt. La bouche est puissante et saline, l'acidité (perçue) est relativement en deçà des "standards" habituels des rieslings de cette source.
VDT de France PG Naturellement refusé ( Pinot Gris 2004 issu du lieu dit Bildstoecklé élevé 40 mois sur lies)
Dégustateur : Pierre Gröger
Robe jaune soutenu, presque ambré.
Le nez est étonnant sur des notes d'amandes,de noisettes et figues qui évoluent à l'aération sur la poire, le beurre rance et l'eau de vie de Kirsch/Prune.
En bouche le vin est gras et puissant avec beaucoup de matière et d'extrait sec (presque tanique). La finale est longue et persiste sur les fruits secs et la poire au four. Superbe longueur ! Grand vin de voile!
Pinot Gris – Vin de Table 2004
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est jaune ambrée, assez évoluée. Le nez est lui aussi très évolué avec beaucoup d’intensité où le fruit (coing) côtoie des notes minérales et lactiques qui confère au vin un côté fermentaire.
En bouche, l’acidité est très marquée avec le citrique qui domine. Cela déplace un peu l’équilibre mais apporte pas mal de fraicheur au fruit, bien présent lui aussi. On est très loin d’un vin variétal et la finale est agréable, par marquée pour un sou par l’alcool ou l’amertume.
Un beau vin de plaisir, à boire. Bien + (14,5/20)
Dégustateur : 20sang
Après un pinot blanc 07 (et PG naturellement refusé 04 et Sylvaner 07 en janvier) on a ouvert un autre PG de table 2004 mais pas élevé sous voile cette fois-ci.
Jaune doré nez mûr et un peu confit. Bouche grasse (sans trop) pas un gramme de SR ( ) finale étirée, aérienne (surtout pour ce cépage).
Du miam miam. Et bien sûr refusé à l'agrément. Comme ils ont épuisé le sempiternel "oxydé" (et ce vin ne l'est pas) les commissions d'agrément s'attaquent aux vins sans SR en appelant ça "manque de matière et de structure"... et pourtant ça ne manque pas.
Un pinot gris générique à 14° naturel et issu de rendements à 40 hectos/hectare... c'est forcément dilué.
Pinot Gris 2006
Dégustateur : Pierre Gröger
Belle robe jaune or. Le premier nez est légèrement volatile (vernis à ongle).L'aération apporte des notes de fruits jaunes surmuris, d'amandes grillées et de poire fermentée. L'ensemble est très aérien et dégage également de fines notes de gingembre et de citronnelle.
Le volume du vin remplit la bouche avec une matière mûre et riche.On reste néanmoins sur un vin sec doté d'une superbe acidité et d'une finale sur la réglisse et le gingembre.
Pinot Gris Réserve 2007
Dégustateur : 20sang
Très bon mais un peu déçu par rapport au 2004 (qui lui n'était que "vin de table" ; comme quoi l'avis des dégustations d'agrément) ; bouche puissante, grasse mais manquant un peu de fraicheur et surtout offrant une sensation alcooleuse que l'on perçoit rarement dans les vins de Bruno. Effet millésime ou bouteille encore jeune et qui a besoin de s'harmoniser.
Gewürztraminer Cuvée Particulière 2005
Dégustateur : Patrick Bottcher
La robe est vieil or assez clair. Le nez est à nouveau très intense, à la fois sur la jeunesse et l’exubérance avec des notes variétales de rose et de raisin de Corinthe mais aussi des notes plus évoluées marquées par la minéralité. Beaucoup de fraicheur se dégage de ce nez.
La bouche est quant à elle marquée à la limite de l’excès par l’acidité mais propose aussi un beau fruit croquant (très raisin de Corinthe, à nouveau) et une belle rondeur marquée par un peu de gras.
La finale est un peu courte avec un peu d’amertume. Un vin de plaisir, plutôt d’apéritif vu son acidité importante. Bien (14/20)
Pinot Noir Le Chant des Oiseaux 1997
Dégustateur : Anthony
robe trouble et évoluée. Nez de feuilles mortes, sans grande vie. Bizarre, même si intéressant. La bouche est fondue avec un soupçon de fruit résiduel et une finale acide. Bof bof.
Pinot Noir Cuvée Particulière 1997
Dégustateur : Anthony
robe trouble, très similaire au vin précédent. Nez plus vivant mais moins propre, avec quelques notes de laurier. La bouche pinote allègrement, gardant une certaine tension et se présentant bien. Le meilleur des 3 vins, même si rien n'a été exceptionnel, loin s'en faut.
Pinot Noir LN012 2004
Dégustateur : Alfonso
La robe est très trouble
Malgré des senteurs de fruits rouges (fraise), de bonbon acidulés et une aération musclée
Le nez est trop réduit, impossible d’en faire une bonne analyse.
La bouche est malheureusement très dissociée, c’est la limite entre le vin et le vinaigre.
Dommage !
Dégustateur : Olivier Mottard
La robe du vin est trouble.
Le nez apparaît réduit et une aération vigoureuse n’y changera pas grand-chose.
En bouche, je capitule définitivement.
Elle se révèle piquante avec une acidité très marquée et une longueur sans intérêt.
S’il faut préparer une salade pour une grillade, j’ai déjà le vinaigre approprié !
Dégustateur : Luc Javaux
L'examen de la robe, trouble, je dirais même très trouble, ne m'inquiète pas plus que cela, c'est tout de même un Pinot Noir de Schueller, et c'est plutôt le contraire qui aurait été étonnant. Le nez, au départ réduit sur des notes fumées, s'ouvre après aération sur les fruits rouges acidulés, mais reste très simple. A ce stade, je me dis encore que quelques heures de carafe auraient pu arranger le problème. En bouche, par contre, la situation me semble désespérée, avec un vin totalement dissocié, marqué par une acidité piquante, de type acétique, en attaque de bouche, et une finale alcooleuse, chaude, qui ôte définitivement l'envie d'en prendre une seconde gorgée. Un problème de bouteille, du moins je l'espère...
Pinot Noir Le Chant des Oiseaux 2004
Dégustatrice : Iris
couleur un peu trouble, nez sur une compote de fruits, en bouche malheureusement léger gout de bouchon, dommage, parce qu'il y a encore plein de fruit derrière, contrebalancer par une acidité un peu prononcé. En temps normal (et sans le gout du bouchon, j'aurais laissé s'aérer la bouteille, pour la gouter de nouveau le soir, mais là... dommage...
Pinot Noir 2007
Dégustateur : Pierre Gröger
Robe rubi très pâle, légère évolution vers le brun.
Au nez on distingue des parfums de viandes fumées, de cuir, de poivre, d'épices, de prunelles sauvage et de fraise des bois.
En bouche les tanins sont discrets et veloutés avec une sensation fraiche et gourmande. La finale est d'une incroyable longueur sur les épices et la réglisse.
Pas très profond en couleur, mais quelle longueur en bouche...Vraiment étonnant.
Voilà ! Pas moins de 45 commentaires de dégustation, de quoi se faire une idée sur le style de vins produits par le Domaine.
Je vous laisse digérer tout cela et attend vos remarques et commentaires avec intérêt.
Luc