"(tu es connu comme le Loup Blanc là-bas )"

tu m'étonnes : je touche 5% sur tous vos achats !!!

N O N

sérieusement j'ai la faiblesse de penser que c'est un ami. Et l'inadaptation au monde actuel qui m'empêche de gagner le moindre cent grâce à mes relations dans le vignoble. Malgré ce qu'en pensent certains je reste un petit peu anar.

Ce qui ne m'empêche pas une seconde de comprendre que certains n'aiment pas ces vins, ou de lui dire (en duo avec Bruno S.) que so pinot noir 2003 c'est de la daube !!

et puis

soyons fous !!

une grande visite/dégustation de Côtes de Toul ça devrait attirer du monde (je ne peux pas loger tout le monde mais je peux trouver des endroits sympas)

et accessoirement nous pourrions pousser jusq'en Alsace pour ceux qui doutent de la valeur des terroirs toulois.

riesling "base" 2002
là j'avoue percevoir une note oxydative lourde et inélégante (parce que oxydatif en soi ça me gêne pas... c'est la qualité de cette "oxydation" qui m'importe) et une bouche manquant de finesse... un peu lourde.

Je vérifierai avec la suivante si c'est une bouteille ou le vin qui est en cause.

On peut être ami et critique (on doit même)

20sang a écrit:

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> On peut être ami et critique (on doit même)

évidemment, qui aime bien châtie bien, comme dit l'adage

Pour me faire une autre idée j'ouvre une 2eme bouteille de ce vin. PAs d'oxydation, beaucoup plus fin et aérien... mais bouchonné !!

2 bouteilles et visiblement 2 bouteilles qui ne se présentent pas comme elles le devraient.
Il a bien raison de passer au bouchon en verre !!

et j'en profite pour tester le fameux film alimentaire.

en effet le goût de bouchon s'est nettement estompé. MAis le vin aussi. Il semble vidé de sa substance.

Je crois que comme tout traitement physique (et plus que d'autres) celui-ci dépouille le vin de substance : collage, filtration serrée, osmose inverse (dans l'ordre croissant).

Je n'ai pas manqué de sauter sur l'occasion qui m'a été donnée au salon Millésime bio 2007 de rencontrer l'hurluberlu que certains de ses fans présentaient ici comme oxydant ses vins ... parce que ça lui plaît.

Ce n'est pas du tout le cas, il n'a rien d'un rigolo. La bouteille de Muenchberg 2001 que nous avons goûtée cet été était défectueuse! Même s'il emploie un minimum de soufre ce n'est pas un intégriste du "zéro soufre" et plus qu'à un problème inhérent à ce type de vin, il soupçonne un défaut de bouchon, ayant eu quelques déboires de ce coté là, à tel point que les bouteilles en dégustation sont rebouchées avec des bouchons en verre!

Aucun des vins (tous 2005 sauf un) présentés ne présentait la moindre oxydation, ils se caractérisent par une austérité certaine, ils sont secs, mais pas verts.

J'ai bien apprécié les deux extrêmes de la gamme, le "nature" 2005, qui réussit la gageure de présenter un joli fruité à partir de l'assemblage de deux cépages sylvaner et pinot blancs qui ne sont pas particulièrement aromatiques, et Muenchberg 2004 qui ressemble fort à l'autre Muenchberg goûté en même temps cet été: celui d'Ostertag, c'est dire s'il est réussi et s'il est différent de l'échantillon que nous avons eu ...

Un pinot noir qui a bien un goût de (bon) pinot noir mais au toucher anguleux.

J'ai regoûté ce Muenchberg 2001 récemment, et c'est vrai que la bouteille s'est présentée différemment de celle de cet été.
C'était même étonnant, car m'attendant à un vin légèrement oxydatif, je n'ai pas hésité à le placer derrière un Chardonnay de Camille Loye. Pas de traces d'oxydation du tout à ce moment, il faisait même très riesling (agrumes, notes terpéniques,...), et ne paraissait pas tout à fait sec. Mais la fin de bouteille, terminée deux jours plus tard, était à nouveau dans le même style que cet été...

Luc

Patrick Meyer m'a posé la question: l'oxydation avait elle évoluée dans le temps? Il a déjà remarqué le phénomène. En ce qui concerne la bouteille de cet été qui a traîné longtemps au frigo, elle n'a jamais bougé d'un poil.

on n'a jamais dit qu'il souhaitait faire des vins oxydés : il fait les vins qu'il aime et certains (amateurs et comm. d'agrément) les jugent "oxydés". Cette austérité et le caractère résolument sec de ses vins (en rieling tout au moins) ne rendent pas ces vins très séducteurs et carrément incompréhensibles pour ceux qui sont sont habitués aux cocktails d'agrumes légèrement (ou plus) sucrés.

Le 2000 a lui aussi eu un parcours étonnant : un style oxydé à la mise de l'aveu même de PAtrick, qui s'est métamorphosé avec le temps

"Ce n'est pas du tout le cas, il n'a rien d'un rigolo"
pour avoir passé qqs journées, soirées et nuits avec lui je t'assure que si -D

"pour avoir passé qqs journées, soirées avec lui je t'assure que si"

Je confirme et j'ajoute, d'une rare générosité.

Ph

Grittermatte 2005 hier soir et en effet pas trace d'oxydation. L'austérité oui. MAis ça ne me déplait pas. Pas un vin pour l'apéritif, un vin pour être bu de préférence à table.

Sylvaner Zellberg 04 récemment aussi. Ca ne me sautait pas au nez mais d'autres ont trouvé un peu d'oxydation, voire trop.

MAis vraiment sur ce grittermatte je ne vois pas qui en trouverait en effet.

Quant à Luc tu me déçois, quelle idée de garder un vin ouvert pendant 2 jours !! Tu deviens raisonnable ? -D

Moi c'est plutôt une fin de bouteille de riesling après 2 jours d'ouverture qui m'inquiète s'il le vin n'est pas oxydé. La dose de SO2 qu'il doit y avoir...

Vu en GD Solis "L'exception " 2003 de Julien Meyer.

A 5€ est ce que ça vaut le coup ?

FAut aimer 2003. Il est un des seuls à ne pas avoir fait de vins de terroir en 2003 estimant que ce millésime n'exprime pas les terroirs.
A ce prix là j'en prendrais au moins une pour goûter

Solis "L"exception" 2003

Assemblage de Pinot Auxerrois, Sylvaner , Muscat .

La robe est dorée, avec des reflets abricot.
Le nez est expressif,le muscat domine, floral sans excès.
La bonne surprise est en bouche : certes un peu de sucre mais pas autant que je le craignais, une belle matière, très fruitée ,de la minéralité, de la fraicheur et aucune mollesse.
Du beau travail dans ce millésime.
Acheté 5€ en GD : une belle affaire !

Un résumé d'un moment avec Patrick Meyer
ici

On est toujours aussi bien reçu à ce que je vois (enfin toi et moi en tout cas ())

Oh oui! des moments rares qui rompent avec la grisaille...

Domaine Julien Meyer, Riesling Muenchberg 2004

La robe est dorée, limite vieil or. J'entends autour de moi des "ouh, ça c'est pas tout jeune !" (dégustation à l'aveugle)
Moi, je m'inquiète un peu car c'est ma bouteille et l'achat dans la fournaise du Lafayette Gourmet n'est pas pour me rassurer.

Le nez est fin, assez minéral mais peu causant.
La bouche présente un très bel équilibre, sur une belle maturité et une sensation de gras, de quasi rondeur mais sans aucune molesse. Une acidité droite contrebalance idéalement cette perception.
En revanche, je suis moins fan des notes fermentaires perçues. Je dirais que ces aromes sont plus levuraires qu'oxydatifs mais pas sûr.
Un beau vin tout de même, particulier, pas trop mon style.

La lecture ultra instructive du thread () me conforte dans ma conclusion.
Pas forcément mon goût mais un vin fidèle à la volonté de son géniteur.

Et surtout à boire après dix ans de bouteille pour le juger plus conformément à sa génétique

Philippe

Pour moi, la caricature de vin qui fait dire que le vin sans soufre n'a aucun avenir !!! Un vin mort avant d'être né !!!

Dommage !!

Hervé

C'est beau d'avoir de telles certitudes, Hervé !

Philippe

D'accord avec toi Philippe, mais tes certitudes à toi me semblent être du même ordre...

Luc

Pas du même ordre du tout, Luc Moi je ne dis pas que le vin avec soufre n'a aucun avenir !

Philippe

Philippe, tu es certain qu'il sera meilleur dans dix ans, Hervé est certain qu'il est déjà mort, voilà où je situe vos certitudes respectives.
Je comprends parfaitement que ce vin suscite de nombreuses interrogations, n'étant pas vraiment l'archétype du riesling tel qu'on le conçoit habituellement. Je connais surtout le 2001, pas le 2004, mais en lisant les commentaires d'oliv, je retrouve peu ou prou mes impressions.
Ce vin est-il oxydé ou pas, là est donc la question !
Pour ma part, ayant constaté une nette amélioration à l'aération (contrairement à certaines cuvées ligériennes bien connues...), je ne peux conclure que par la négative, mais je ne suis sûr de rien...

Luc

Le fait que je dise qu'il sera probablement meilleur dans dix ans n'a rien a voir avec un procédé de vinification. C'est simplement vrai, à mon avis, de tous les rieslings de grand cru comme ce Muenchberg.

Cela dit, je reconnais que le style des vins de Patrick Meyer est un peu inhabituel…

Philippe

Oui, bon, d'accord !! C'est un peu brut de decoffrage !!! Mais je n'exprime que le fonds de ma pensée !! Je suis d'ailleurs prêt à encaver une bouteille de ce vin pour la rouvrir dans trois à 4 ans. Ce qui me gêne le plus, c'est que j'entends toujours le même refrain : il sera mieux dans cinq, dix, quinze ans... En attendant, les bouteilles partent à l'évier !!! J'ai découvert ce pb il y a des années avec les blancs de JM Joblot. Leur ouverture était devenu un véritable calvaire : couleur marron, nez caramel !!! Depuis lors, je me demande bien quel attrait on peut trouver à tenir absolument à mettre très peu voire pas de soufre dans un vin si c'est pour jouer à la loterie à chaque fois qu'un bouchon saute !!! Personnellement, ça m'échappe !! Mais comme je l'ai écrit plus haut, je suis prêt à me laisser convaincre... à condition que l'on trouve un truc pour que le vin ne soit pas imbuvable pendant les dix premières années de sa vie !!!

Cordialement,

Hervé

Goûte le 2000 ou le 2002 alors (si tu les trouves) ; tu verras que cette cuvée évolue très bien. Si certains pensent que ce vin va évoluer favorablement c'est peut-être aussi parce qu'ils ont déjà apprécié plusierus millésimes de ce vin (c'est mon cas).

Et quand 20sang dit qu'il a apprécié un 2000, c'est un signe qui ne trompe pas...
Cela dit, et bien que ce ne soit pas là le sujet, force m'est de lui donner souvent raison concernant ce millésime, même si ce n'était pas mon avis de départ (voir thread sur le tableau des millésimes).