Arf, Thierry, "seul face à sa copie"...
Excusez-moi mais je ne prends pas du tout cette dégustation comme un exercice, il s'agit pour moi de découvrir un vin en même temps que d'autres LPViens et rien d'autre ;-) Me mesurer aux autres LPViens ne m'interesse pas du tout car je n'ai aucune prétention à être doué dans ce domaine.
De plus lorsque je décris un vin, je ne pense jamais à ce que je "suis cencé y trouver", mais seulement à ce que j'y trouve, c'est l'esprit de 100% des CR que j'ai postés sur LPV ;-)
A mon sens vouloir se comparer aux autres c'est précisemment manquer de confiance en soi...

Si un LPVien relève mon invitation, cela ne nous empêchera pas de garder nos notes secrètes si il le désire, afin de préserver la surprise au moment de les comparer le 8 sur LPV!

Toujours une place libre à Montpellier pour qui voudra participer à cette dégustation commune avec moi!

Sinon,

Je suis moi aussi jaloux de certains dégustateurs qui mettent très vite un nom sur tous les arômes. Je n'en oublie pas moins, que, lorsqu'on a fait la liste des arômes on a presque rien dit sur le vin et sa personnalité, ceci est un autre exercice presque littéraire. Faire partager un vécu ne se fait pas avec une liste.

Je ne pense pas à un exercice destiné à comparer les dégustateurs mais à un moyen de voir si nos notes de dégustation sont proches et si elles peuvent donc être utilisées comme éléments d'information valables dans le choix d'un vin par exemple lors d'un achat...

Cordialement,
Thierry

C'est vrai qu'un compe rendu doit être complet mais je trouve quand même intéressant de noter ( et donc de chercher ) tous les arômes que l'on y trouve en graduant même l'intensité pour deux raisons :

Une raison grastronomique, les accords se font sur la structure, le toucher, l'équilibre mais aussi sur les arômes.

Les arômes sont aussi en relation avec la typicité, le terroir du cru et c'est intéressant de faire le lien.

Alors même si c'est difficile, même si c'est subjectif ( pas toujours quand même ), je pense qu'il faut essayer d'en dire le plus possible sur ces arômes même si ce n'est pas le critère que l'on retiendra en premier pour juger la qualité du vin, surtout pour les vins jeunes ....

Après avoir dit cela, il y a des jours où je n'ai pas envie d'aller poser des mots sur ce que je sens, il y a des jours oui, mais l'intérêt me paraît quand même évident.

Jmm

Je pense comme Thierry, que l’exercice est intéressant pour d’une part découvrir un vin, et d’autre part, apprendre à relativiser son point de vue ou du moins son jugement.

Je ne pense pas comme Yves que les perceptions puissent être relatives (sauf capacités intrinsèques de l’individu), et en ce sens, il est aisé de confondre un arôme, pourtant dominant, avec un autre ; le principe de la dégustation commune est un pas vers le perfectionnement de chacun qui, fait humblement et respectueusement, ne peut qu’être positif.

Ce genre d’expérience est sans nul doute, selon moi, un exercice qui peut aider chacun à progresser et à apprendre, en se faisant plaisir... Que du bon donc !

Je pense pouvoir trouver le joyau, je donnerai donc mes commentaires avant le 8 Avril à M Luc Javaux.

Cordialement,

JU

'Excusez-moi mais je ne prends pas du tout cette dégustation comme un exercice
Me mesurer aux autres LPViens ne m'interesse pas du tout car je n'ai aucune prétention à être doué dans ce domaine.

A mon sens vouloir se comparer aux autres c'est précisemment manquer de confiance en soi...'

Je comprends le fond de ces remarques mais je ne suis pas tout à fait d'accord car à ce compte là pourquoi entrer dans ce jeu, dans cet exercice.

Au delà dela finalité qui consiste à juger la qualité du vin à plusieurs,celui qui participe à cette procédure, c'est bien pour comparer et donc aussi avoir son propre jugement à postériori sur ce qu'IL a écrit, ce qu'il a ressenti, ce qu'il a analysé. Jugement basé sur la comparaison avec l'analyse d'autres dégustateurs.

C'est justement parce qu'on élimine toute influence que l'on peut enfin juger de la validité des points communs entre les différents compte-rendus et s'il y a un point qui se retrouve dans tous les compte-rendus, on peut alors dire sans fanfaronner que l'on a sûrement raison et que l'on a bien juger , l'inverse aussi.

Il est donc aussi, dans cette exercice, question d'essayer de mesurer gentiment ses compétences plus que de se mesurer à d'autres. Un des buts étant aussi d'essayer d'évoluer, de progresser à travers ses propres réflexions à postériori en comparant.

Après et s'il y a divergence, c'est là qu'entre en jeu la personnalité de chacun selon sa vision du jeu.

Il y aura ceux qui vont dire qu'ils ont raison et que l'autre a tort.

Il y aura ceux qui vont dire qu'ils se sont trompés.

Il y aura ceux qui vont être touché dans leur amour propre croyant que le sort du monde est coincé entre deux comptes rendus.

Il y aura ceux qui vont dire que les bouteilles ne sont pas les mêmes ( et ils auront parfois raison).

Bref, c'est un jeu, un exercice où l'on déguste, on compare, on se compare, on juge le vin, on se juge aussi. Chacun mettra sur ces différents objectifs le curseur au niveau où il veut mais je pense que tous ces objectis sont aussi honorables les uns que les autres.

Jmm

Voici, pour rappel, le compte-rendu de la première dégustation de ce type.
A la lecture de celui-ci, il m'avait semblé intéressant de constater à quel point nos avis étaient proches....

Cordialement,
Thierry

Envoyé par: Luc Javaux
Date: dimanche 21 janvier 2007 23:44:01

Voici donc, comme promis, les six commentaires de dégustation qui me sont arrivés concernant Haut-Bailly 1990 :

Château Haut-Bailly 1990 – dégustateur : Laurent Saura
Robe discrètement évoluée, nez fermé malgré l'oxygénation. Seule l'agitation nous révèle les notes de cassis, de cèdre et de suie. Entre fruits et bois, le nez ne me semble pas aussi complexe que celui de son voisin de dégustation. L'attaque en bouche est parfaitement conforme à ce vin majoritaire en Cabernet Sauvignon : franche, assez massive, tapissant parfaitement le palais de sa jolie matière avec des tannins fins. L'équilibre est certes irréprochable, mais l'ensemble souffre de la comparaison avec Fieuzal, surtout dans la longueur en bouche, infiniment plus longue chez ce dernier vin cité.

Château Haut-Bailly 1990 – dégustateur : Christophe Jallot
Robe soutenue, d'une évolution "normale" pour un vin de 16 ans...le nez est marqué par des notes de sous-bois, de cuir, de réglisse, de mûre confiturée, de tabac blond, de champignons, donc belle complexité...En bouche, le vin se montre assez "doux", moins riche que le Fieuzal goûté à ses côtés, mais très élégant, harmonieux et d'une belle longueur ; les tanins sont parfaitement fondus et le vin conserve une bonne acidité, un peu plus marquée même que dans le Fieuzal...noté 16,50 hier soir; pour info, sa moyenne de notes en 5 dégustations= 16,30. Ce vin me semble avoir atteint sa parfaite maturité et ne gagnera rien à être conservé plus longtemps...je conseillerai même de le déguster assez rapidement, je crains que dans 5 ou 6 ans, il ne commence à décliner !???...

Château Haut-Bailly 1990 – dégustateur : Winemega - Alain
A l'ouverture, la couleur est encore juvénile, peu de traces de vieillissement. Le nez est assez fermé. Laissé debout environ une heure au frais. A table, Haut Bailly 1990 évolue : d'abord des fruits rouges mûrs, puis des senteurs viriles de cuir, de tabac, de terre humide et d'âtre froid. En fin de soirée, le nez s'affine et devient plus floral. Initialement, la bouche est un peu sur la retenue, mais à table elle se révèle précise et progressive, s'ouvrant sur une belle texture de fruit mûr. Curieusement, à mesure que le temps passe, Haut Bailly 90 devient plus tannique et le fond de la bouteille révèle même une sorte d'astringence en fin de bouche. La persistance est bonne, sans être exceptionnelle. Belle bouteille qui met un peu de temps à révéler son potentiel, mais j'avoue que je gardais un meilleur souvenir des bouteilles précédentes (dernière bue en 2001). Semble actuellement un peu entre deux eaux... comme si il n'avait pas encore quitté sa phase de fruit, sans être tout à fait entré dans sa période de maturité. Sur mon échelle de plaisir personnel: 88/100

Château Haut-Bailly 1990 – dégustateur : Didier
Bouteille ouverte 10h00 avant, épaules légèrement dégagées ; le bouchon bien qu’assez imbibé est impeccable. La robe est profonde, grenat foncé avec quelques petits signes d’évolution se traduisant par des reflets orangés sur les bords du disque. Le nez est d’une belle complexité, présent, flatteur. C’est très harmonieux avec des parfums de tabac, de fumé. Des notes de feuilles de cassis apparaissent également de même que, plus fugitives, de légers parfums de petits fruits rouges (groseille) – Plus tard, après agitation et à l’aération, une légère touche viandée est perceptible. La bouche est riche et subtile, presque fondue, mais avec de la matière ; les tanins très polis sont encore perceptibles mais bien enrobés. C’est plein, harmonieux, sur le tabac. En fin de bouche tout est bien tenu par une légère astringence qui donne du relief ; une très légère amertume persiste en bouche après avoir avalé. C’est un très joli vin que le temps a sublimé et qui a encore de belles années devant lui. Cela m’a plu (ma chère compagne qui adore les jolis vins a également beaucoup aimé) ; à mon sens, que de différence avec Haut-Bailly 1988 (en tout cas pour les bouteilles que je détiens).

Château Haut-Bailly 1990 – dégustateur : Thierry Debaisieux
Le vin est remonté sur la majeure partie du bouchon. La robe est grenat foncé. Le nez est puissant et complexe, séduisant également. Le cassis se mélange à des notes de fumé et de réglisse et s’associe à des senteurs de cèdre. L’agitation prolongée met au premier plan le cassis avec des impressions de fruits frais et des nuances de feuilles froissées. La bouche, au premier contact, est ample. Elle se montre concentrée, reposant sur des tannins fins et mûrs, presque soyeux. Elle est savoureuse, offrant en milieu de bouche un cassis frais, qui persiste jusque dans la finale. Elle est également équilibrée avec une acidité suffisante pour lui donner une agréable fraîcheur. Elle est longue, enfin, avec un cassis qui est rejoint par des nuances boisées et épicées. Une nouvelle fois, un vin à l’aspect « jeune », sans notes de cuir ni d’animal…

Château Haut-Bailly 1990 – dégustateur : Luc Javaux
La robe est de belle intensité, légèrement évoluée, aux reflets grenat. Très beau nez élégant et complexe, sur les fruits noirs, une touche de cuir, des notes de fumée, de tabac, de cèdre et de sous-bois, tout en finesse. Je retrouve cette sensation de grande finesse en bouche, avec un équilibre délicat et subtil, un vin qui fait dans la dentelle plus que dans la puissance, un soyeux de texture remarquable et une très belle longueur. J’aime personnellement beaucoup ce style et cette bouteille en particulier, qui me semble aujourd’hui à maturité mais qui ne montre à mon sens encore aucun signe de faiblesse, gage qu’elle a encore de belles années devant elle.

Je pense que c'est bien sur cet esprit (Haut-Bailly 1990) que la dégustation "commune" a été lancée. Ceci fut une belle expérience que j'espère nous pourrons continuer à reproduire sans trop dévier, dans la formule.
Enfin c'est en ce sens que je vois l'intérêt de ce type de confrontation.

J'ai dit que vouloir se comparer est signe d'un manque de confiance. Refuser de se remettre en question en est un aussi, alors vive les dégustations communes d'LPV, et que chacun dise ce qu'il a pensé du vin sans se laisser influencer ;-)

Mais Bébert tu es évidemment le bienvenu et plus il y a de participants plus l'exercice est intéressant.

Néanmoins il est très difficile de ne pas s'influencer l'un l'autre en dégustant ensemble et même en se voulant discrets. Je sais de quoi je parle puisque ma dernière dégustation commune pour PHELAN-SEGUR 2002 l'a été avec Vincent RAVENNE et nos CR se ressemblent assez alors que nous avons essayé de ne pas trop nous parler en dégustant.
D'un autre côté et pour ce vin précis son évaluation en était assez facile.

Tout ce que tu diras sur ta dégustation sera hautement intéressant. (et les goûts sont multiples)

La "Dégustation commune" ne doit pas signifier une prise de risque sur une réputation de dégustateur (ou prise de tête ) ; son intérêt n'est pas là.

Bien amicalement à tous

Tu as raison Didier, mais il faut aussi admettre une autre variante, la bouteille elle même...normalement sur un vin jeune, comme dans le cas présent, pas de problème, mais quid d'un vin un peu plus agé.

Perso, j'apprécie de plus en plus la dégustation en groupe, car elle me permet de pouvoir me situer parmi les autres, comme cela, j'ai une référence lorsque que je lis un CR d'un dégustateur que je connais.

Laurent,
Le 8 Avril tu pourras découvrir les dégustations des autres et tu verras que c'est très très sympa de pratiquer ainsi. C'est une manière assez inhabituelle de faire, au sein d'un cercle d'amateurs passionnés. Essayons donc d'en garder l'esprit et valorisons le . Cela n'empêche pas toutes les autres variantes que vous pourrez initier et auquelles je me ferai un plaisir de participer.
Amicalement

Didier, je ne suis pas contre, mais je pose simplement certaines limites.
Je me ferai néanmoins un plaisir de déguster cette belle bouteille et de poster mon CR.

Laurent,

Les limites, c'est quoi?

Le principe:
chacun boit le même vin en ignorant ce qu'en pensent les autres.
Il envoie sa note de dégustation...
Et on voit ce que cela donne.
Il n'y a pas de comparaison entre les participants, ni de classement entre eux .
Il y a, par contre, une possibilité de voir comment un vin qu'on connaît est perçu et de savoir de quel dégustateur on est plus proche, pour pouvoir tenir compte de ses avis ultérieurement... Pour acheter, exemple, une bouteille qui tente à la lecture d'une note de dégustation.
Sur LPV, on ne sait pas si le commentaire provient d'un amateur qui boit depuis quelques mois et qui ne connaît que quelques dizaines de bouteilles ou d'un intervenant " beaucoup plus alcoolisé"

Amitiés,
Thierry

Thierry, ton argumentaire est tout à fait recevable, je suis même d'accord.

Ce que je souligne, c'est la variabilité des bouteilles, le moment où nous allons la déguster, comment nous allons la déguster, ainsi de suite...

Amitiés,

Laurent,

Pour la variabilité des bouteilles, je suis d'accord avec toi...
Mais au bout d'une dizaine de dégustations comparatives, le risque de perception faussée des goûts de l'autre s'amenuise

A bientôt, j'espère,
Thierry

Bon alors, il va falloir que l'on passe à un rythme plus soutenu, pour ces "Dégustations commune".:)o

A bientôt,

Laurent,

Cela me semble une excellente idée

Il faut retenir, le plus souvent, des vins jeunes pour éviter les différences d'une bouteille à l'autre et prendre, habituellement, des vins abordables et faciles à trouver pour permettre au maximum d'entre nous de participer.

Amitiés,
Thierry

Justement, afin de diminuer les différences de perceptions, peut être pourrions-nous nous mettre d'accord sur un certains nombre de points à respecter autant que possible.
Le plus évident est la température de la bouteille lors de la dégustation.

Florent

Pas d'inquiétude à avoir, chacun fait sa dégustation avec son ressenti, ses paramètres et en communiquant ses impressions.
Chacun fera "bien" de toutes manières et comme l'a précisé à nouveau Thierry, il n'est pas question d'esprit de compétition entre dégustateurs.
Le plaisir est dans la simplicité ; c'est la vocation de cette "dégustation commune".
Comme plusieurs d'entre vous je vais découvrir "Clos Baudoin 2005", sans connaître au préalable les vins de ce producteur ; je vais faire de mon mieux, comme vous, et tant pis si je me suis un peu "trompé" dans mon évaluation.

J'aurai eu le plaisir de participer puis le plaisir de lire vos commentaires.

Enfin c'est comme cela que je vois les choses ... (ne jamais se compliquer la vie inutilement...)

je crois que quoi qu'il en soit ce qui va dominer ce sera la convivialité et le plaisir de boire une bouteille que nous espérons bonne,sinon ensemble mais au moins en meme temps et je suis sûr que cela sera très instructif et agréable pour tous
bonne dégustation à tous,amicalement,nous attendons le top débouchage

C'est déja parti et vous avez jusqu'au 8 Avril.
Luc a déja reçu certains CR.
Bonne dégustation.

Mon commentaire sur Clos Baudouin 2005, envoyé à Luc le 26 mars, est moins "fouillé" que celui sur Haut-Bailly 1990...

La première tentative de dégustation commune s'adressait uniquement à des passionnés de ce vin.

Cordialement,
Thierry

Les commentaires ont été publiés? O_o

J'attends encore un CR qu'on m'a promis pour aujourdhui ou demain au plus tard. Dès que je l'aurai reçu, j'effectuerai la mise en ligne.

Luc

Tant mieux car j'ai complété le mien en ajoutant les conclusions du "lendemain".
Comme je ne rechigne pas à ajouter du travail à mes modérateurs favoris, je te le fais parvenir pour remplacer le précédent.

Merci pour ce travail de collecte, Luc.

Au fait quelle sera la prochaine dégustation commune?

Si quelqu'un a une idée originale mais néamoins accessible à un grand nombre, je n'aurais rien contre remettre ça au plus vite

Pourquoi pas Copa Santa 2004, en vente et assez facilement disponible si je ne me trompe. Et apres Bordeaux et la Loire, un Languedoc me semble approprie.

Oui, j'y suis d'autant plus favorable que je ne le connais pas
Par contre il est déjà amplement commenté sur LPV, cela risque de ne pas être une découverte pour beaucoup

Oui effectivement copa santa 2004 est un choix intéressant à mon avis, car c'est un vin pas du tout consensuel, ça devrait donner des commentaires intéressants mais pas forcément convergents. Il n'y a dans le forum qu'un seul commentaire sur ce vin (à moins que j'ai mal regardé), vous pouvez toujours l'enlever provisoirement et l'ajouter aux autres ultérieurement si cette bouteille est choisie pour la dégustation commune.

ça l'air sympa, mais où le trouve-t-on??

Cordialement,
JU

Pour les toulousains (ou habitants de la banlieue de Toulouse comme les bordelais par exemple ), on peut en trouver chez le caviste domaine de lastours, ou par 6 chez le caviste électronique "cave spirituelle", mais là faut être fan du style.