Bonsoir,

actuellement, c'est un Barolo : Barolo Classico Riserva Giacomo Borgogno & Figli 1947.

Hello jlj,

Oui, c'est un VDN du Chateau Sisqueille (Assemblage de grenaches : noir, gris et rose)

Vin d'Anjou, Coteaux du Thouet et de l'Argentou 1947

Hélas un Chinon 2001 de Mr Lorieux.
Une bouteille amenée par un bon copain... ou pas.

Agnès, jeuniste

Un Château Doisy Daëne 1988 et un Jurançon de Lapeyre 1988, on verra qui régalera le plus dans la durée!

Un Yquem de mon année de naissance... 1949. Destiné à être dégusté en 2019.
Il tiendra jusque là, mais moi ?

Mossé 1932 (2 bouteilles)
Singla 1945
Ducru-Beaucaillou 1979 (année de naissance)
Clos Haut-Peyraguey 1979

Commençant à peine à m'intéresser au vin, voici mon plus vieux millésime :
Chapelle Chambertin Grand Cru 2001 du domaine Pierre Damoy.

D'ailleurs je ne sais pas du tout combien de temps je dois attendre avant de la déboucher... Sur le fil dédié je peux apparemment encore la laisser tranquille quelques années.

dorasien écrivait:

---

> Bonjour,
>
> les 3 plus vielles (probablement imbuvables, je ne
> les ouvrirais jamais) : Talbot 1931 / Talbot 1933
> / Lafite 1956
>

never say never !!!
impossible n'est pas français.

ces deux dictons pour dire qu'on ne sait jamais si un vin ne va pas donner une bonne surprise.
Bien sûr 1931 est une petite année. Mais Talbot, avant la 2ème guerre, faisait des vins très solides.
1933 n'est pas une grande année, mais plus grande que 1931.
Quand à 1956, quand c'est Lafite, ça peut être bon. Probablement pas grand, mais bon.

L'idée de ne jamais les ouvrir fait de vous un disciple de Michel Chasseuil !

Ouvrez vos vins avec la curiosité et l'envie et surtout, ouvrez-les comme il convient. Et vous prendrez du plaisir si vous avez l'esprit ouvert à ces vins qui ne ressemblent en rien aux vins actuels.

Mes 3 plus vieilles :

Paul Royer, Champagne, années 70
Jaboulet Vercherre, Beaune 1er Cru, Clos de l'Écu, 1976
Chateau Pignier, Côtes du Jura, Cellier des Chartreux, 1985

J

Mes trois plus vieilles en ce moment :

* Charmes Chambertin, domaine Bourgeot, 1964
* Château la mission Haut-Brion, 1976 (magnum)
* Mazis Chambertin cuvée Madeleine Colignon, Hospice de Beaune (Jaboulet Vercherre), 1979

Amicalement,

Romain

Julien79
1932 est une année assez incroyablement introuvable.
Je n'ai bu qu'un Bordeaux, un bourgogne, et tout le reste est du côté du Languedoc-Roussillon (Maury et Rivesaltes)

je ne sais pas ce que c'est que Mossé ?

un domaine de Rivesaltes qui propose de vieux millésimes.
on peut trouver du 1931 en ce moment.

dans ces cas-là, ce ne sont pas forcément de vieilles bouteilles, mais de vieux vins mis en bouteilles (relativement) récemment.

François Audouze écrivait:

---

> dorasien écrivait:
>

---

>

---

> > Bonjour,
> >
> > les 3 plus vielles (probablement imbuvables, je
> ne
> > les ouvrirais jamais) : Talbot 1931 / Talbot
> 1933
> > / Lafite 1956
> >
>
> never say never !!!
> impossible n'est pas français.
>
> ces deux dictons pour dire qu'on ne sait jamais si
> un vin ne va pas donner une bonne surprise.
> Bien sûr 1931 est une petite année. Mais Talbot,
> avant la 2ème guerre, faisait des vins très
> solides.
> 1933 n'est pas une grande année, mais plus grande
> que 1931.
> Quand à 1956, quand c'est Lafite, ça peut être
> bon. Probablement pas grand, mais bon.
>
> L'idée de ne jamais les ouvrir fait de vous un
> disciple de Michel Chasseuil !
>
> Ouvrez vos vins avec la curiosité et l'envie et
> surtout, ouvrez-les comme il convient. Et vous
> prendrez du plaisir si vous avez l'esprit ouvert à
> ces vins qui ne ressemblent en rien aux vins
> actuels.

Après reflexion, vous avez probablement raison, aucun intérêt majeur à conserver ces reliques en cave. Je vais finalement certainement ouvrir le Lafite 56 l'année prochaine, pour ses et mes 60 ans

Je suis plus dubitatif sur les Talbot, dont je sais qu'au moment où je les ai récupérés, dans les années 80, ils avaient passé 50 ans dans le tiroir d'un bureau parisien, à une T° moyenne supérieure à 20° et un environnement plutôt sec. Cela dit, les bouteilles ne sont pas couleuses, et le niveau est à mi-épaule. A voir.

Merci pour vos conseils; je ne manquerai pas d'écrire un CR le moment venu.

Cordialement,

Jean.

Jérôme,
merci de l'info.
Les Maury et Rivesaltes que j'ai de 1932 sont aussi des mises récentes.
Les autres 1932 semblent avoir disparu du marché. C'est une des années les plus difficiles à trouver de cette période, avec 1930 et 1931.
Comme si la crise de 1929 avait poussé à boire pour oublier !

2 bouteilles de 1978, année de naissance de ma femme, mais qui devraient être bue bientôt :

Fort de Latour 1978
Château Chalon 1978

Aprés ça Yquem 1982 et 1984

De mon côté, j'ai de Fargues 75, Yquem 76 (année de naissance de ma femme) et après, on passe à Vega Sicilia Unico 1994.
J'ai aussi un Tokay 1999 et cela clôt les bouteilles du XX°s (et je crois bien de plus rien avoir de l'an 2000)...
Pourtant, j'ai l'impression que c'était hier...

François Audouze écrivait:

---

[size=small]> Les autres 1932 semblent avoir disparu du marché. C'est une des années les plus difficiles à trouver de cette période, avec 1930 et 1931.
> Comme si la crise de 1929 avait poussé à boire pour oublier ![/size]

Mouais, enfin, en 29, ils pouvaient boire pour oublier, de là à écluser les 3 récoltes suivantes ... faut pas pousser mémère du haut de wall street, hein

faut pas pousser mémère du haut de wall street

Surtout quand elle est en tailleur!

Thibault

Dans ma cave, c'est un Carbonnieux rouge 1976.
Les plus anciennes suivantes sont un Citran 1979, un Taittinger rosé 1979, un cheval blanc 1980, un mouton-rothschild 1980

François Audouze écrivait:

---

> Jérôme,
> merci de l'info.
> Les Maury et Rivesaltes que j'ai de 1932 sont
> aussi des mises récentes.
> Les autres 1932 semblent avoir disparu du marché.
> C'est une des années les plus difficiles à trouver
> de cette période, avec 1930 et 1931.
> Comme si la crise de 1929 avait poussé à boire
> pour oublier !

Les Mossé que j'ai sont vieillis en futs et conservés au château. Le 32 a été mis en bouteille en 2011.
Pour avoir dégusté dans l'année les Mossé 31,32 et 33 (ainsi qu'un Singla 45 et un Lacresse 56), le Mossé 1932 remporte de loin mon suffrage avec une complexité et une "jeunesse" affirmée des plus subtiles. En dessert sur un fondant au chocolat, c'est superbe. Très intéressant également sur un cigare...
Samedi dernier un ami a amené un Maury Pla del Fount 1929. Très bon, avec des notes grillées magnifiques, mais une complexité assez limitée si on le compare au Mossé, et une longueur en bouche bien plus brève également.

Des bouteilles atypiques, que j'ai toujours plaisir à ouvrir de temps en temps... ;-)

Julien

Bastor-Lamontagne 1928

Bastor Lamontagne, sur cette période est un vin superbe. Je suppose que ta bouteille est noire ou marron très foncé.

Pas de bouteille très ancienne pour moi, je crois qu'il s'agit d'un Magnum de Rioja de 1976 (Marqués de Murrieta ? pas certain, à vérifier).

Ma cave est 100% XXIe siècle, à l'exception d'un Rivesalte ambré 1999 de chez Cazes.

Il y avait aussi un Entre-deux-mers de 1975 ou 73 (l'étiquette était illisible) qui a finit dans l'évier récemment

oui françois tu as raison

"Il y avait aussi un Entre-deux-mers de 1975 ou 73 (l'étiquette était illisible) qui a finit dans l'évier récemment"

Aïe !! tu ne crains pas pour tes canalisations ?

J'avais un Labegorce 71 ouvert il y a 5 ans, imbuvable, complétement flingué, et il a fini dans mon vinaigrier. C'est quand même une destination plus noble et plus naturelle que l'évier ! Et mon vinaigre est excellent !

Gérard

Le vinaigrier aurait été une meilleure solution pour pour cette bouteille effectivement, encore faut-il en avoir un !

A priori, pas de problème avec les canalisations, au contraire ça a dû les décaper un peu

to et Gérard,
je ne peux m'empêcher de penser que vos vins étaient peut-être bons.
Dans mon livre d'il y a + de dix ans maintenant, j'ai écrit que plus de la moitié des vins mis à l'évier (ou au vinaigrier) étaient de bons vins.
les résurrections sont si fréquentes qu'on ne devrait jamais mettre à l'évier sans avoir attendu 5 heures et laissé au vin la chance de se reconstituer.
Vos vins étaient peut-être morts, mais il faut toujours laisser une chance au vin.

Mardi soir j'ai ouvert deux Meursault génériques Coche-Dury 1990. La première a un nez de folle jeunesse. La seconde qui avait du noir sur le haut du bouchon mais rien de pourri sur le bas du bouchon offre immédiatement une odeur horrible. ça pue, c'est faisandé, vieux, poussiéreux, serpillière. quelle surprise pour un vin aussi jeune.
Je me prépare donc à ce que seule une des bouteilles soit servie, car ça pue trop.
Lorsque, 4,5 heures plus tard, le sommelier m'a fait goûter les deux vins en même temps, je fus incapable de dire quel était le vin dégradé tant la résurrection était totale. Comme personne ne voulait croire ce que j'avais annoncé, c'est le sommelier qui a dit à mes convives que l'un des vins serait allé immédiatement à l'évier.

Ah, la fameuse résurrection...
Il semble qu'on écrivait déjà sur le sujet il y a 2000 ans, avec un certain succès.
Le principal, c'est d'y croire.

Luc