Merci Luc.

ce mot, je l'ai en effet choisi à dessein. Ils le valent bien. Tu parles de la place de l'enfant dans notre société : ce sujet m'intéresse et je peux mesurer chaque jour que la place qu'on lui accorde est de moins en moins pertinente (je n'ai pas dit importante).

ne me faites pas croire que des soirées entre amateurs de vins se résument à un verre ou deux : déjà là, il y a volonté de réassurance et mensonge. (il n'y a qu'à voir les marathons qui sont relatés dans nos colonnes)

Oui, ça m'arrive de prendre le volent en pensant que je maîtrise ou en m'en persuadant ...

"jusque là, tout va bien"

100% en phase avec Luc.

Bravo à Luc !

PS : j'ai du mal à comprendre comment on est passé de la discussion sur un verre de temps en temps chez la femme enceinte, à la culpabilisation collective à peine voilée, parce qu'il y a des drames sur la route qui sont le fait de chauffards ivres.

Merci luc. Comme souvent , jérome a la lecture sélective. J'ai aussi écrit que je prenais des taxis, et cela m'arrive régulièrement.. Mais il préfère lire une volonté de dissimulation et de mensonge, libre à lui..

Quand à l'alcoolisme, je ne peux que citer luc, car il a écrit exactement ce que je pense:

Je précise qu'il m'arrive de ne pas boire une goutte d'alcool pendant 3 semaines ou 1 mois, sans en ressentir le moindre manque.

Que tu te poses des questions sur ta consommation ou ton rapport à l'alcool jérome, encore une fois libre à toi, mais pourquoi voudrais tu que nous ayons tous ton questionnement ?

Arnaud

Jérôme,

Si tu veux on peut faire un débat sur la sécurité routière et la consommation d'alcool, pourquoi pas, mais ici on parle d'alcoolisme, et c'est un autre débat.
Oui, sans doute comme beaucoup ici, il m'est arrivé de conduire alors que mon alcoolémie était sans doute trop élevée, comme il m'arrive de conduire trop vite (beaucoup plus souvent...), je n'en suis pas fier, et tu as raison, ça fait partie des comportements liés à un sentiment de toute-puissance, de maîtrise (les limitations de vitesse c'est fait pour ceux qui ne savent pas conduire, moi je sais). Mais ça n'a rien à voir avec l'alcoolisme.

Quant aux marathons relatés ici, j'ose croire que les crachoirs sont utilisés, comme c'est le cas avec le CRD-LPV Belgique, où il ne me semble pas avoir déjà constaté que des participants reprenaient le volant en état d'ébriété.

Luc

Pour ma part, même si je perçois normalement très bien mon degré d'ébriété, j'ai toujours un certain nombre de ballons dans la voiture. Ca ne me viendrait pas à l'idée de conduire sans vérifier. Même si jusqu'à présent, j'ai toujours pu confirmer mon impression. A noter que compte tenu de nos habitudes sur le forum et de la durée des dégustations, je pense qu'on sera en dessous des limites avec bien plus qu'un ou deux verres...

Faire un enfant, c'est faire le choix de lui donner la vie, c'est à dire le contraindre à en supporter tous les aléas. C'est aussi choisir (toujours à sa place) de lui donner la mort, puisqu'on sait que l'exercice lui sera fatal. On peut comprendre, finalement, que les parents développent un certain sentiment de culpabilité vis à vis de leur progéniture. Du coup, il faut marcher sur des œufs et prendre toutes les précautions possibles. Être un exemple irréprochable. La vérité c'est que vous n'avez pas vraiment le choix, même si vous pensez que la chose dépend de votre libre-arbitre, ce qui finalement limite votre responsabilité dans un sens comme dans l'autre et vous permet de vous en sortir avec une certaine dignité.
Je pense, pour ma part, que tous les gens qui s'adonnent peu ou prou à la boisson sont des alcooliques, sans doute pas au sens médical officiel du terme, mais quand même (le petite vieille qui boit son petit verre de goutte – pas un de plus, sauf les dimanches et fêtes – tous les jours depuis 90 ans n'est-elle pas alcoolique ?). Alors après il y a les pratiquants et les intégristes, certes, mais le fond du problème demeure.
Déjà que ça marche quand elle est ne l'est pas, faut pas s'étonner que ça carbure quand la drogue est en vente libre. Quelque part, il est tout aussi criminel d'essayer de faire passer le vin pour un produit culturel à forte plus-value intellectuelle, une sorte de symbole du bon goût partagé par des esthètes raffinés, sachant que celui qui met le nez dedans risque de plonger, esthète ou pas. On stigmatise l'alcool et le tabac mais on les trouve à tous les coins de rues. Et pour cause, on se demande bien comment une société comme la nôtre tiendrait debout sans des adjuvants de ce genre. Mais certains aimeraient sans doute les remplacer par d'autres, pour un meilleur contrôle des "bénéficiaires". Les donneurs de leçons sur la question me font penser à ces politiciens qui prêchent la rigueur morale à grand renfort d'effets de manche, et dans le même temps planquent leur fric à droite à gauche et trompent leur femme avec des prostituées, mineures de préférence.
Ce genre de discussion, c'est toujours : c'est pas bien de boire, c'est irresponsable, ou alors à la rigueur mais il ne faut surtout pas prendre le volant. C'est toujours : je suis un amateur pas un poivrot, je sais m'arrêter quand il faut ou je rentre en taxi (en espérant que le chauffeur ne soit pas dépressif et défoncé). C'est toujours : tout le monde se saoule la gueule comme des malades sauf un qui ramène tout le monde (ben oui, quoi, c'est vrai, cinq types dont quatre bourrés dans une voiture c'est pas vraiment un problème). C'est toujours : moi je suis pas comme les autres, je suis plus intelligent et responsable. Et naturellement tout le monde y va de son petit exemple personnel : je travaille à l'hosto je sais ce que c'est, je m'occupe d' handicapés, mon père est mort d'une cirrhose, j'ai renversé quelqu'un après une soirée bien arrosée, et patati et patata. Tout ça me laisse un petit arrière-goût douteux dans le fond du bec.

Je pense, pour ma part, que tous les gens qui s'adonnent peu ou prou à la boisson sont des alcooliques, sans doute pas au sens médical officiel du terme, mais quand même

Sauf que lorsqu'on parle d'une maladie (et l'alcoolisme en est une), mieux vaut se référer à la définition médicale de cette maladie, sinon on en reste au niveau de la discussion de comptoir ou chacun donne sa propre définition et où on peut effectivement arriver à penser que tout ceux qui trempent leurs lèvres dans un verre de vin sont alcooliques. Pourquoi pas, mais j'ai un peu de mal à saisir l'intérêt de la chose...

Luc

Hannibal: C'est toujours : moi je suis pas comme les autres, je suis plus intelligent et responsable

Ca n'a rien à voir avec l'intelligence et la responsabilité: c'est une question de vulnérabilité, on l'est ou on ne l'est pas (à différents degrés, et qui sont susceptibles d'évoluer dans un sens ou dans l'autre).

Sinon ton exemple de la petite vieille qui boit un verre de fine par jour n'illustre rien en matière d'alcoolisme je trouve. A quoi est-on avancé si on devait constater que cette dame ne souffre pas d'alcoolisme? Ben juste qu'elle boit un verre de fine par jour.

Enfin, citer en exemple des personnes handicapées, ce n'est pas pour dire "je sais ce que c'est, on ne m'y prendra pas" c'est juste de dire que on peut avoir parfaitement conscience de certaines conséquences de l'alcool et ne pas constater de lien avec son propre rapport au vin (ce qui suppose qu'on se questionne parfois).

Tous les gens qui font du jogging sont-ils des obsessionnels? Je ne pense pas. Mais y en a, et sans doute plus qu'on ne le croit. Et alors faut pas courir?

Et alors faut pas courir?

Il y a des toubibs qui trouvent le sport mauvais ou dangereux pour la santéé.
Luc confirmera...
J'en connaissais un, président de l'ordre et qui devait approcher de son deuxième quintal, qui me justifiait son aversion au sport en disant: "la preuve que c'est mauvais, c'est qu'il y a plus de gens qui se noient parmi ceux qui vont nager..."
On pourrait paraphraser en disant qu "il y a plus de risques de devenir alcoolique parmi ceux qui boivent..."

jlj

Pour ma part ,non je ne suis pas alcoolique et pourtant j aurais pu l être ,mais des gens autour de moi se sont confié , avec le passe de leur vie et leur expérience vecue , il m on dissuadé a toucher un goutte d alcool dans l établissement ou je travaillais . Dans le métier que j ai pratiquer pendant 30 ans j ai côtoyé pas mal de gens qui avait sombré dans l alcool , Ces gens avaient connu dans un passage de leur vie des moments très difficile , soit ils sombraient dans des traitements médicaux soit ils sombraient dans l alcool , c était souvent le cas .J ai vu des gens dégommer une bouteille de whisky au cour d un service (2heures max) , d autre qui n avait pas bu pendant un mois et demi et qui se rattrapais au cour d une soirée a l hôtel (3heures max ) et tout ceci pendant qu on servaient des clients, obliger de les mettre sur la touche et de faire leur boulot . D autre mon raconté qu un soir il était tellement sous l emprise de l alcool , que cela se terminais dans une baignoire rempli de champagne, voila des délires de ce que l alcool peut faire .D ans les recoins de l hôtel ,combien de bouteilles j ai retrouvé ,car elles étaient pretes pour des consommations cachées et j en ais d autres ,il me faudrait une soirée pour vous raconter tous ceci , vous ne pouvez pas savoir tout ce qu ils peut se passer dans les coulisses d un hôtel .Quand vous servez des centaines de bouteilles tous les jours, la tentations est la faut pas se lauré et si vous commencer a boire ,vous ne savez pas quand cela s arreteras ,J ai eu l occasions de servir des milliers de gens dans ma vie connu ,ou pas ,mais il y en a eu un dont j ai souvenir inoubliable au cours d une soirée bien arrosée ,ce monsieur s appelrais Jean Carmet . Bon grand nombre d entre eux se sont fait desintoxiquer ,mais cela ne les a pas empêcher, pour certains de replonger
Voila donc quelques exemples ,pour ma part si vous avez un métier très proche de l alcool ou du vin faitent tres attention ,on peut vite sombré sans se rendre compte , surtout si la facilité est presente ,tous ces gens n étaient pas passionné comme nous tous , il n avait pas les caves que nous avons les un et les autres ,ma cave j ai commencé a la constituer quand je me suis arrêté de travailler et de nos jour ,je dois avoir une bonne hygiène de vie avec ma maladie , donc je sais ou son mes limites .Donc je ne suis pas alcoolique , mais par contre je suis mal voyant et je vie bien ma passion sans exces

didier

il y a plus de risques de devenir alcoolique parmi ceux qui boivent

Exact, et d'autant plus si on fait courir le bruit qu'il y a de bons (voire grands) et de mauvais vins, sous-entendu il y a de mauvais vins comme il y a de mauvaise personnes, et inversement. Je viens de siffler (sans recracher) une demi-bouteille de Barbera 2009 (Cascina Carpini, excellent), je vous rassure tout de suite je ne prends pas le volant (je vais aller peindre une mouche, un papillon, un individu ou autre chose, je ne suis pas encore fixé), je pense être un peu alcoolo sur les bords (et j'avoue que je m'en tape), autrement dit malade, comme dirait Luc à juste titre, car je ne suis pas seulement malade mais complètement taré. Et alors ?

Et alors La liberté s'arrête là où commence ...... vous connaissez la suite donc tant qu'on prend pas le volant, je pense que personne ici fera de procès.

Mais justement, à propos de cette phrase célèbre, et je persiste et signe, donner la liberté à un enfant, qui plus est le sien, d'avoir les moyens de devenir libre intellectuellement devrait être une priorité absolu de tout parent dans la mesure ou cela est faisable sans trop d'effort...9 mois, faut pas déconner ! Et j'ajouterai que l'histoire de la solidarité du père avec la mère dans l'abstinence me fait bien rigoler.

Jmm

PS Sauf que lorsqu'on parle d'une maladie (et l'alcoolisme en est une), mieux vaut se référer à la définition médicale de cette maladie, sinon on en reste au niveau de la discussion de comptoir 

Finalement je vais peindre un individu, un malade, justement.
Le problème, Luc, c'est que pour les médecins le monde se divise en deux catégories : les malades (ou encore "patients", autant dire qu'ils n'ont que ça à foutre, et c'est vrai qu'il ne faut être pressé) et les autres. Je crains fort que ce ne soit pas aussi simple que ça, et que l'alcool et ses dépendances dépassent très largement le cadre de la simple pathologie clinique.

Qui eût pu penser que la lucidité se trouvait au fond d'un Barbera 2009??? -

jlj

www.arte.tv/guide/fr...

Intéressant à voir

Quand commence l'alcoolisme ?

www.arte.tv/guide/fr...

Article RVF

À New York, les bars ne peuvent plus refuser de servir de l'alcool aux femmes enceintes

Quelques signes inquiétants :

1) vous ne pouvez plus faire un repas en buvant que de l'eau
2) vous avez beaucoup de mal à recracher lors de dégustations

On peut en trouver d'autres... Pour les anxieux : demander un bilan sanguin à votre toubib incluant le dosage de la Gamma Glutamyl Tranférase : cette enzyme d'origine hépatique se retrouve dans le sang à des taux anormalement élevés chez les personnes soufrant de consommation excessive d'alcool.

Attention ! Ce dosage n'est pas spécifique, ce qui veut dire qu'il existe d'autres pathologies qui font monter la GGT.

Ne pas confondre alcoolisme et toxicité hépatique, ce sont deux choses distinctes.
Il ne faudrait pas que ceux qui ont des taux de GammaGT normaux s'imaginent qu'ils ne risquent rien.

Luc

Jean Daibush écrivait:

---

> Attention ! Ce dosage n'est pas spécifique, ce
> qui veut dire qu'il existe d'autres pathologies
> qui font monter la GGT.

Au début j'avais lu la CGT, ca me semblait étrange

ludovic écrivait:

---

> Au début j'avais lu la CGT, ca me semblait
> étrange

Oui mais ce dosage là c'est Hollande qui s'en occupe. On dirait qu'il rame un peu ...

Société
L’alcoolisme est favorisé par les discriminations.

www.slate.fr/story/1...

Santé
Une pilule pour lutter contre le plaisir de la consommation d'alcool.

www.dailymail.co.uk/...

Le Baclofène est prescrit en France pour les mêmes raisons depuis plusieurs années. Il est parfois difficile de à certains patients de trouver des médecins prescripteurs, et se le faire prescrire "dans les règles" est pour certains un parcours du combattant qui ressemble à celui décrit dans l'article lié par Oliv.

O.

Faut-il laisser les enfants boire dans nos verres de vin?

www.slate.fr/story/1...

Vaste question...

Ce que je note au quotidien, c'est que les enfants qui ont eu accès au vin à la table familiale recherchent moins l'alcool. Par ailleurs, les pays l'interdisant formellement n'ont pas moins de problèmes, et même plus en fait.

EDIT : je n'avais pas vu dans l'article qu'ils parlaient de parents récompensant les enfants avec du vin... ça c'est idiot... le but c'est de normaliser la consommation. Pas d'en faire un cadeau... là, c'est ouvrir la porte aux problèmes !

À la question posée, la réponse est "certainement pas". En effet, les verres pour adultes ne sont pas adaptés à la morphologie naso-buccale des enfants. Ils ne leur permettent d'apprécier à leur juste mesure ni l'aromatique ni les qualités de bouche du vin. Par ailleurs, les vibrisses ne sont pleinement développées avant la puberté, ce qui est un handicap pour ressentir pleinement les vibrations du vin.

Après avoir effectué une batterie de tests poussée (voir mon blog pour plus d'informations), je recommande Avent pour la qualité de buvant, ou bien les air system de Nuk pour l'aromatique.

O.

Et si la réponse à ce soucis se trouvait ailleurs !

Jmm