Dites, si la mère est stressée à ce point de l'absence d'un verre de vin par jour, il y a du mouron à se faire sur l'avenir du bambin non ?

Michel, on parle de l'accumulation de petites frustrations quotidiennes liées à la médicalisation à outrance d'un état qui n'a rien de pathologique.
L'abstinence totale (je parle de vin...) en fait partie, parmi un tas d'autres choses.
Et je ne parle même pas ici d'un verre quotidien, mais d'un verre hebdomadaire, voire même mensuel, dose ridiculement basse que d'aucuns ici condamnent pourtant sans appel.

Luc

Je propose un verre tous les neuf mois

En tout cas le raisonnement de Michel tenu auprès d'une femme enceinte qui boit un verre de vin par jour me paraît nettement plus nocif que le dit verre.

A moins qu'il s'agisse d'une stratégie pour accélérer les contractions.

Timo

Ca fait un verre de gagné pour moi, c'est ça la tactique

Luc Javaux écrivait:

---

> On parle de quoi 7 mois ?
>
> Aux dernières nouvelles, c'est plutôt neuf, sans
> compter l'allaitement, qui peut durer parfois
> assez longtemps.
>
>
> Luc

Aux dernières nouvelles, il est rare d'être au courant le jour J. On va donc couper la poire en deux à 8 mois.

Marc

Malheureux !
Et donc, pendant un mois, tu laisses ce malheureux embryon baigner dans l'alcool impunément ?
Pas question !
Quand une femme souhaite avoir un enfant, l'abstinence doit commencer dès que le désir s'en fait sentir !
Et si il lui faut deux ans pour être enceinte, c'est son problème, pas le mien !
Un bon principe de précaution vaut mieux que deux mauvais verres de vin.
Voilà, ce qui devait être écrit est dit. Ou l'inverse.

Luc

[size=x-small]PS : le problème, c'est que parfois, sans alcool, elle n'a pas envie d'avoir un enfant avec vous. Et là, vous n'êtes pas dans la merde...[/size]

Sachant que les premiers jours sont plus importants, ça prouve l'absurdité de cette histoire d'abstinence rigoureuse...

Non, la maturation du système nerveux dure tout au long de la grossesse, et même après.

Luc

Oui, enfin on parle du verre hebdomadaire ou pour le nouvel an ou anniversaire? C'est pas la meme chose et comme tu mentiones les 2 dans le meme post, on choisit?
Mais je suis d'accord sur le fait que cela n'est pas un crime que de boire un verre plutot que de finir frustre pour la maman et c'est bien pour toute la famille X(
denis

Eh oui! Comme la femme enceinte peut avoir bu sans savoir qu'elle était enceinte, pourquoi ensuite ferait-elle attention? C'est absurde!

hyllos écrivait:

---

> Sachant que les premiers jours sont plus
> importants, ça prouve l'absurdité de cette
> histoire d'abstinence rigoureuse...

Oui, enfin on parle du verre hebdomadaire ou pour le nouvel an ou anniversaire? C'est pas la meme chose et comme tu mentiones les 2 dans le meme post, on choisit?

Oui, tu choisis, ça ne change pas fondamentalement les choses...

Luc

Luc Javaux écrivait:

---

> Oui, enfin on parle du verre hebdomadaire ou
> pour le nouvel an ou anniversaire? C'est pas la
> meme chose et comme tu mentiones les 2 dans le
> meme post, on choisit?
>
>
> Oui, tu choisis, ça ne change pas
> fondamentalement les choses...
>
>
> Luc

Où est la dose limite selon vous Luc car je ne la saisis pas très bien ?
C'est très intéressant l'avis d'un médecin divergent de celui de ses pairs, ça permet une autre approche.

Luc, médecin divergent, vient de me donner la dose limite.
Elle est de 7,23 cl de vin à 14° par jour ouvré, pour une femme de 61,5 kilos et d'1m68.
Il l'a trouvée dans des entrailles de poulet (c'est une autre approche).
La communication à l'académie des sciences est en cours.

Je propose quant à moi une autre approche: l'absorption d'alcool par doses homéopathiques.
Depuis le temps qu'on nous dit que l'homéopathie fonctionne, c'est enfin le moment de l'utiliser!

A la décharge de ceux qui ne sont pas contre un petit verre de temps en temps, je viens de lire ceci qui est fort intéressant (rapport du 22 mars 2016 de l'académie nationale de médecine) :
www.academie-medecin...

Il est clairement dit et redit que la dose limite d'alcool n'a pas été identifié et qu'en conséquence, il n'est pas prouvé qu'une consommation modérée peut avoir des effets sur la santé d'un fœtus.

Le rapport, dans la logique maximaliste du principe de prévention que je ne partage pas trop d'habitude, préconise tout de même que les femmes ne consomment pas d'alcool durant leur grossesse.
Par ailleurs, je conseille également la lecture des troubles que cela peut engendrer.

Je ne vais pas te donner de dose limite, ça ne serait pas sérieux scientifiquement parlant.
J'en resterai donc au bon sens populaire qui affirme : "n'écoute pas ton médecin, fais comme lui, bois du vin".
Je peux également te parler de ma fille, étudiante en médecine, malgré le fait que ses neurones ont baigné dans un ou deux verres hebdomadaires que se permettait ma femme (médecin elle aussi, ceci expliquant sans doute cela) tout au long de sa grossesse.
Quand je pense que sans ça, on aurait pu avoir un prix Nobel à la maison...

Luc

Ni plus ni moins que ce que je dis depuis 2 pages...

Frisette écrivait:

---

> Ni plus ni moins que ce que je dis depuis 2
> pages...

Encore une fois, vous vous fourvoyez mon cher.
Vous concluez que, faute d'études et d'identification de la dose limite, ce n'est pas dangereux.
En ce sens, nous ne disons clairement pas la même chose.

La rigueur scientifique n'est présente que quand elle arrange certains.

En matière de prévention des risques, je pense qu'on doit distinguer le raisonnement individuel du raisonnement collectif car la mesure de ces risques est toujours statistique et donc non-pertinente au niveau individuel.

Si par exemple, il y a un risque sur 100 de choper une méchante bactérie en mangeant du fromage au lait cru pendant une grossesse et que cette bactérie conduira dans un cas sur 100 à griller le cerveau du foetus , ça veut dire ( en simplifiant ) que sur 10000 femmes qui auront mangé du fromage au lait cru, 9999 n'auront absolument rien.

Donc, effectivement, au niveau individuel , pas la peine de se biler et -oui - c'est pas parce que tu vas te taper un Pelardon bio à 4 mois de grossesse que ton lardon sera un légume toute sa vie.

En revanche, au niveau collectif, les médecins savent qu'en conseillant à TOUTES les femmes enceintes d'éviter les fromage au lait cru, sur le nombre, un cerveau de foetus évitera la mise à la masse, ce qui donnera un charmant bambin, puis plus tard un adolescent casse-bonbon et pour finir un adulte râleur qui pestera contre ce putain de principe de précaution à la con, fumera, boira en mangeant du fromage juste pour emmerder cette société hygiéniste qui nous empêche de vivre...et ce sera très bien comme ça

Drôle de raisonnement où tu acceptes contre un morceau de fromage spécifique le risque faible certes mais non nul de mettre en péril la santé de ton enfant, chose que tu regretteras sans doute ta vie ?

Je ne suis pas un hygiéniste mais il faut se poser la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle plutôt que d'essayer de trouver des justifications statistiques.

Pour Kheldar, je reproduis une partie de ce que j'avais écris:

"- Le principe de précaution prévaut
- On pourrait penser que l'alcool entraîne divers effets sur les foetus et les enfants, mais les preuves ne sont pas formelles (ou statistiquement significatives)
- Si effet il y a, on ne sait pas à quel niveau de consommation tant en terme de dose que de durée d'exposition...
[...]
Alors, je crois qu'il faut arrêter de penser que l'on soit un criminel si une femme enceinte boit un verre de temps à autre. Avec modération of course."

Je ne vois pas ce qu'il y a de pas compréhensible la dedans...Et la rigueur scientifique fait également dire que pour une consommation modérée et ponctuelle, il n'y a pas de différence significative entre les enfants ayant été totalement préservé d'une absorption d'alcool de ceux en ayant reçu une faible dose...Par conséquent, s'il n'y a pas de différence marquante entre rien et pas grand'chose, le pas grand'chose n'est pas plus dangereux que le rien...

"Drôle de raisonnement où tu acceptes contre un morceau de fromage spécifique le risque faible certes mais non nul de mettre en péril la santé de ton enfant, chose que tu regretteras sans doute ta vie ?

Je ne suis pas un hygiéniste mais il faut se poser la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle plutôt que d'essayer de trouver des justifications statistiques."

bah justement, savoir si le jeu en vaut la chandelle , c'est impossible au niveau individuel. C'est du tout ou rien.

Parce que, au passage, pour un homme dans la force de l'âge comme toi, le risque de mourir en ayant chopé une bactérie dans un fromage au lait cru, il n'est pas nul non plus.

Sachant cela, et que tes proches risquent de te pleurer toute leur vie pour un pauv' bout de fromage, est ce que tu ne manges que du fromage au lait pasteurisé ?

Frisette écrivait:

---

> Pour Kheldar, je reproduis une partie de ce que
> j'avais écris:
>
> "- Le principe de précaution prévaut
> - On pourrait penser que l'alcool entraîne divers
> effets sur les foetus et les enfants, mais les
> preuves ne sont pas formelles (ou statistiquement
> significatives)
> - Si effet il y a, on ne sait pas à quel niveau
> de consommation tant en terme de dose que de
> durée d'exposition...
> [...]
> Alors, je crois qu'il faut arrêter de penser que
> l'on soit un criminel si une femme enceinte boit
> un verre de temps à autre. Avec modération of
> course."
>
> Je ne vois pas ce qu'il y a de pas compréhensible
> la dedans...Et la rigueur scientifique fait
> également dire que pour une consommation
> modérée et ponctuelle, il n'y a pas de
> différence significative entre les enfants ayant
> été totalement préservé d'une absorption
> d'alcool de ceux en ayant reçu une faible
> dose...Par conséquent, s'il n'y a pas de
> différence marquante entre rien et pas
> grand'chose, le pas grand'chose n'est pas plus
> dangereux que le rien...

Alors c'est simple, je vais le réécrire une énième fois avant de m'enfuir de ce sujet passionnant :

- postulat de base sur lequel nous sommes d'accord puisqu'il s'agit de fait : il n'y a pas de pas de preuve, faute d'études sérieuses et scientifiques, qui montre qu'une faible consommation d'alcool a des conséquences sur un fœtus. Toutefois, il est prouvé scientifiquement qu'une consommation excessive d'alcool entraîne des conséquences très graves sur le foetus (je vous renvoie à l'article de l'académie de médecine que j'ai mis ci-dessus).

- votre conclusion, non prouvée : la consommation d'alcool modérée n'est pas dangereuse pour un fœtus
- ma conclusion, non prouvée : je ne prends pas ce risque pour la vie d'une enfant

Nous avons donc deux conclusions totalement différentes sur un postulat de base identique.
Vous n'admettez pas que votre conclusion ne soit pas prouvée scientifiquement, dont acte.

Parce que, au passage, pour un homme dans la force de l'âge comme toi, le risque de mourir en ayant chopé une bactérie dans un fromage au lait cru, il n'est pas nul non plus.

Ca n'a pas grand chose à voir avec la vie d'un enfant et puis mourir d'une lysteriose même à mon grand âge, on est largement plus dans la même probabilité.

Et les études que j'ai mis en lien, c'est du flan???

Dans lequel on lit ceci:
" l’effet toxique est directement lié à :
- La chronicité de la consommation
- L’ingestion de doses massives (Binge Drinking)
- La susceptibilité individuelle très variable d’un fœtus à l’autre "

Bah voilà...on est d'accord... La toxicité est DIRECTEMENT LIEE à la chronicité, à l'ingestion massive...et est variable d'une personne à l'autre...Donc rien de nouveau, et oui, je suis d'accord, c'est la consommation chronique d'alcool, qui est néfaste.
"ma conclusion" (qui n'en est pas une puisque j'ai relaté plusieurs articles...) montre que les scientifiques ont prouvé qu'il n'y avait pas de différence entre une abstinence totale et une consommation modeste et ponctuelle...et ça, c'est scientifiquement prouvé...
Je n'ai jamais dis que tu avais tord, même si je trouve celà un peu excessif au vu des preuves (ou non preuves...) que j'ai essayé de d'amener...pour un risque qui au final, n'en est pas un, puisqu'il n'y a pas de différence significative...mais je me répète...
Nous avons des avis divergents concernant la consommation modeste et ponctuelle, pas pour l'alcoolisation massive et/ou chronique. Je laisserai chacun juger sur ta dernière phrase, quand on sait que j'ai mis en ligne 6 liens d'articles ou de revues, dont The Lancet... Alors, les preuves scientifiques, je pense qu'elles y sont.

Bonsoir
On n'est peut-être pas tous des alcooliques, mais un peu moralisateurs non?
Après 4 pages sur la consommation d'alcool de femmes enceintes ,aucune ne s'est manifestée si je ne me trompe.
Des hommes qui conviennent entre eux qu'une femme ne doit pas passer sa grossesse à picoler, c'est long à lire.
Et ça ne répond pas à la question puisqu'on ne parle pas de nous.

Et pendant ce temps on ne parle pas de ce qu'on fait pour alléger les 9 à 20 mois de la compagne frustrée.
Ni les efforts que pourraient faire les compagnons pour ne pas sustenter la dite compagne.

Pardonnez moi cette redite.
Agnès

Je lis avec intérêt et tente un résumé : Une bande de bons vivants dont la consommation moyenne approche la bouteille quotidienne se penche sur les risques qu'un verre occasionnel par une future maman fait porter à sa progéniture ... Comme c'est touchant ! En attendant la suite des débats je vais me resservir une coupe de Champagne -D

O.

Sais tu Agnès qu'en 2016, l'enfant à naître est également celui du père ?

Raté le résumé

Sais tu Agnès qu'en 2016, l'enfant à naître est également celui du père ?

Certes mais c'est pourtant bien elles qui portent l'enfant et devraient le cas échéant faire abstinence de vin pendant de nombreux mois (pire si tu comptes l'allaitement). N'est-il pas un peu trop facile de les montrer du doigt en se déresponsabilisant?

Quand ma femme a appris qu'elle était enceinte (le lendemain d'une grosse soirée Irish Coffee d'ailleurs), on a discuté d'alcool et de vins (qui représente notre apport majeur en alcool) tous les deux. Je lui ai dit que je préférerais qu'elle n'en consomme pas trop vu les risques, mais que je serais quand même un sale type de le lui interdire sachant que je ne me l'interdis pas à moi-même. J'ai donc proposé de diminuer notre consommation communément. De fait, elle a fait une quasi abstinence totale tout le long de sa grossesse et de l'allaitement. Mais il ne me serais tout de même jamais passé par l'esprit de lui imposer ou lui interdire quoique ce soit, sachant en plus qu'elle a tendance à être une personne responsable et raisonnable à la base. :-)

Thibault