Il y a une solution vraiment facile pour concilier les deux, que je pratique depuis 10 ans : tu recraches ce que tu bois. Le plaisir de la découverte est là, sans le danger. J'ai des gamma GT d'un non-buveur alors que je "bois" en l'équivalent d'une bouteille par jour. Celui qui dit qu'il n'a du plaisir qu'en avalant a effectivement un problème...

Celui qui dit qu'il n'a du plaisir qu'en avalant a effectivement un problème...

Ouai enfin perso j'ai plus de plaisir lorsque je ne crache pas, l'impression d'avoir plus de sensation.
Et pareil, acheter du vin pour consommer et au final le cracher je ne vois pas trop l'interet non plus Eric

Mieux vaut réduire sa conso, boire moins souvent mais par contre ne pas recracher, enfin ce n'est mon avis de non-professionnel.

julien

Ouai enfin perso j'ai plus de plaisir lorsque je ne crache pas, l'impression d'avoir plus de sensation.

Sur les trois premiers verres, pourquoi pas. Mais au bout du 4ème verre, la lucidité doit commencer à en prendre un coup. Il suffit de voir beaucoup de CR sur des longues dégustations. Les derniers vins ont souvent droit à des descriptions sommaires lorqu'ils ne sont pas oubliés...

Lorsque tu achètes des vins chers, c'est rarement pour les boire tout seul. Ceux-là, tu les partages, avec des gens qui la plupart du temps ne crachent pas (mais aucune animosité de ma part s'ils le font : je serais mal placé). Sur des vins pas chers de consommation quotidienne, aucune hésitation à les cracher.

Boire moins souvent et "meilleur" est une option. Mais ce choix de vins plus haut de gamme peut te faire passer à côté de perles à 6-7 €, parfois beaucoup plus excitantes que des vins qui valent le double ou le triple.

Même en crachant, le palais fatigue tout autant lors des longues séries et le fait de cracher ou pas devient alors anecdotique pour décrire correctement les derniers vins. C'est en particulier ce que je ressens sur les salons quand je fais des séries de plus de 80 vins que je recrache malgré une revitalisation buccale le plus régulièrement possible à l'eau... A la fin, le corps n'est pas alcoolisé, mais la bouche elle est totalement euthanasiée!!!

Là, tu prends l'extrême.

Mais si tu bois 10 verres sans recracher ou 10 verres en recrachant, je pense que la personne qui a recraché aura une analyse plus fine du dixième verre. Mais bon, on peut s'en f... et se contenter d'être sur son petit nuage...

Je bois également environ une demi-bouteille par jour et plus le week-end ; je suis sans nul doute alcoolique mais à mon sens l'important est de pas mette en péril ni sa vie sociale, ni sa vie familliale.

Sur le plan de la santé, il y a tellement d'avis différents concernant les effets d'une consommation de 50 cl de vin par jour que pour le moment je ne m'en préoccupe pas.

Pour ce qui concerne le fait de cracher, ça me semble indispensable lorsque l'on boit des longues séries comme ce fut le cas avec les CNP 98 ou lors de dégustations chez les vignerons.
Maintenant, cracher un Pétrus ou un muscadet, je ne vois pas bien la différence à moins de penser que son tube disgestif sait faire le distingo ou encore pour avoir la joie de pisser son Pétrus ?

Luc Javaux, novembre 2002
J'ai du mal à croire que l'on puisse devenir dépendant après 20 ou 30 ans de consommation régulière si cette dépendance ne s'est jamais manifestée auparavant. Je connais bon nombre de personnes qui consomment des quantités importantes d'alcool journellement, mais qui sont capables, sans le moindre signe de manque, de ne rien boire pendant une ou deux semaines voire plus. Ils ont une excellente tolérance à l'alcool, mais ne sont pas à mon avis des alcooliques au sens propre du terme, car non dépendants de leur consommation. Par contre, effectivement, certains deviendront dépendants dès une consommation régulière de 2 à 3 verres.

Je suis complètement d'accord et j'espère que ca durera.....

J'aime jouer de temps en temps au Black Jack au casino, une fois ou deux par an mais ca dépend des occasions ca peut être 3 jours d'affilée...
Deux fois j'ai amené des potes, une fois il y a 20 ans et la dernière fois il y a 6 mois. Je leur ai expliqué le principe du jeu et j'ai été effaré par la vitesse à laquelle ils sont devenus accros au jeu. Et cela me fait noter aussi que les deux étaient de gros fumeurs, gros buveurs et même le second sait qu'il a une addiction à l'alcool.

Je fume depuis 30 ans mais parfois j'arrête une semaine ou deux ou plus sans problème et sinon je fume 4 à 5 cigarettes par jour généralement. Ma favorite est soi disant la pire, celle avec le café du matin..... J'aime fumer en étant tranquille, assis, je savoure. Je sais que c'est mieux de ne pas fumer mais j'aime bien, dommage qu'après les fringues puent et que l'haleine soit fétide......

J'ai fumé régulièrement, c'est à dire tous les jours des cigarettes récréatives. J'ai toujours arrêté sans problème durant un mois ou plus lorsque je partais en mission. J'aimais l'effet mais depuis environ 5 ans j'aime moins la sensation donc j'ai arrêté sans problème. Cela peut toujours m'arriver quelques fois dans l'année sans plus et sans envie supplémentaire. J'ai vu des copains devenir dépendant assez vite que ce soit au cannabis ou à d'autres produits psychoactifs plus puissants.

Lorsque je suis chez moi en vacances soit environ 6 mois de l'année, je bois une bouteille par jour tout seul puisque mon épouse ne boit pas mais j'aime avoir du vin au repas de midi et le soir. Si des copains passent c'est un peu plus.
Lorsque je suis chez moi j'ai conscience que je consomme trop selon la norme, je fais regulièrement des prises de sang et je suis souvent à la limite supérieure des Gamma GT voire au dessus.
Lorsque je pars en mission c'est zero alcool pendant plusieurs semaines et je n'ai aucune sensation de manque. Pour boire du vin j'ai besoin de savourer, d'être relaché, d'avoir du plaisir donc au boulot ce n'est pas le lieu.

J'ai l'impression effectivement que certains développent des addictions plus facilement que d'autres. Cependant je me dis qu'il est possible que je devienne dépendant un jour car l'alcool reste une drogue dure et on la trouve partout très facilement.

L'abstinence pendant une certaine période est le meilleur indicateur!

Cordialement,

Sylvain

Ce qui m'inquiète c'est que quand je serai à la retraite il n'y aura plus de période d'abstinence.......

Même en crachant, le palais fatigue tout autant lors des longues séries et le fait de cracher ou pas devient alors anecdotique pour décrire correctement les derniers vins.

absolument pas, c'est avant tout une question d'habitude. si tu craches avec de l'habitude, tu peux boire de nombreuses séries de vins en gardant de la précision. Alors que si tu avales au bout du 4 ou 5ème vin, ça n'a plus aucun sens, tout devient bon
Ceci dit, chez moi, et pour ma consommation personnelle, lorsque j'ouvre une bouteille, c’est pour la boire, pas pour la cracher.

Ceci dit, chez moi, et pour ma consommation personnelle, lorsque j'ouvre une bouteille, c’est pour la boire, pas pour la cracher.



C'est pour ça que des fois ça me fait mal de cracher lors de dégustations.
Ma raison voudrait faire 2 ou 3 repas en profitant pleinement des vins qu'en faire 1 gros ou on crache un peu de tout. Mais bon, raison et passion...

julien

Alors que si tu avales au bout du 4 ou 5ème vin, ça n'a plus aucun sens, tout devient bon

La voilà, la bonne raison de ne pas cracher!

jlj

totolouga écrivait:

---

> Ce qui m'inquiète c'est que quand je serai à la
> retraite il n'y aura plus de période
> d'abstinence.......

Moi je ne m'inquiétes pas trop sur ce point car au train où vont les choses et vu le nombre d'années qu'il me reste à travailler d'ici la il n'y aura probablement plus d'argent dans les caisses donc plus de retraite

Frederic

Mon épouse et moi nous sommes donnés comme règle (que nous appliquons néanmoins avec souplesse...) de ne pas boire en "semaine". Moyennant quoi on attend ce soir avec impatience! Et vivent les ponts ><

Certains appliquent ce genre de règles, mais au moment venu c'est une consommation assez démesurée qui a lieu.

De fait, il me paraît préférable de boire régulièrement en quantité raisonnable que de manière disparate et complètement grandiloquente. La question est ouverte.

[size=x-small]edit : correction faute[/size]

Ah bon parce que si on ne boit "que" le WE, c'est obligatoirement pour se mettre une mine?!!? Ta remarque devrait figuer dans la rubrique des idées reçues. Quant à une consommation "grandiloquente", je me demande bien ce que ça signifie...

Ah bon parce que si on ne boit "que" le WE, c'est obligatoirement pour se mettre une mine?!!? Ta remarque devrait figuer dans la rubrique des idées reçues. Quant à une consommation "grandiloquente", je me demande bien ce que ça signifie...

Bien d'accord avec toi!

Je ne bois presque jamais la semaine et assez rarement le week end également, et ce n'est pas pour ça que je me murge quand je bois du vin.
On peut ne pas boire la semaine mais avoir une consommation tout de même raisonnée le week end par exemple.

julien

Je te conseille de relire attentivement ce que j'ai écrit.

J'ai été amené à rencontrer des personnes alcooliques en service fermé (psychiatrie). Je base ma remarque sur ce qui peut arriver malheureusement chez certains consommateurs de vins (ou autres alcools). Boire moins, fumer moins, manger moins pendant quelques jours, semaines, puis avoir une consommation décadente au moment où l'on s'y autorise. Pas franchement mieux.

Ce n'est pas une généralité bien entendu. Visiblement, ça ne vous concerne pas. Mais quand on a des fragilités en matière de dépendance à l'alcool, cela peut se produire.

L'alcoolique pour moi c'est la personne qui développe des symptômes physiques de sevrage quand elle n'a pas bu depuis au moins 24 heures.

Avec cet optique là, la marge est grande!

Là on est dans l'idée reçue. J'ai rencontré des personnes qui se disent alcoolique et qui pourtant ne boivent qu'une seule bière par jour. Un peu comme le café-clope qui chez certains fumeurs est très difficile à arrêter. Il n'y avait aucune pathologie liée sur le versant physiologique. Tout était en lien avec l'aspect psychique, l'incapacité d'arrêter de boire, même a minima. Juste pour préciser que ce n'est pas seulement physique, c'est plus compliqué.

Là je partage. La notion de dépendance est très complexe.

Je me souviens d'un échange avec un ami :
- Lui : "Je ne bois que quand je fais la fête, le reste du temps je reste sobre et j'arrête quand je veux!"
- Moi : "oui mais tu cherches en permanence toutes les bonnes raisons et occasions de faire la fête"...

OK amusez vous bien.

E-mane écrivait:

---

> L'alcoolique pour moi c'est la personne qui
> développe des symptômes physiques de sevrage quand
> elle n'a pas bu depuis au moins 24 heures.

Ce n'est pas aussi simple que ça...
Celui qui boit pour l'effet que l'alcool lui procure, à savoir l'effet désinhibiteur ou anxiolytique, qui a besoin de sa dose (même faible) quand il rentre du travail le soir pour se relaxer, pour supporter son conjoint ou pour je ne sais quelle bonne ou mauvaise autre raison, se trouve sur une pente savonneuse. Même s'il est capable de ne rien boire pendant quelques jours sans développer des symptômes physiques de sevrage. Le manque psychologique suffit, à mon sens, pour définir l'alcoolisme.

Luc

Comme tu dis, je pense que le manque psychologique d'alcool est certainement une pente savonneuse. Mais pour moi la maladie alcoolique est là quand la dépendance physique commence. Car dans le premier cas là santé n'est pas encore en danger.

Bref pour moi quand on parle d'alcoolisme on parle de maladie, c'est à dire néfaste pour la santé. Mais pente savonneuse, certainement, et la vigilance est de mise dans le premier cas.

Ps; on peut aussi se retrouver malade à cause de l'alcool sans être malade alcoolique.

totolouga écrivait:

---

> Ce qui m'inquiète c'est que quand je serai à la
> retraite il n'y aura plus de période
> d'abstinence.......

En même temps, cela permettra d'oublier que tu n'as rien à faire.



Sylvain

Bonsoir
Quelque part, je suis heureuse que quelqu'un ait relancé ce thème, car c'est une question ("sommes nous tous alcooliques?") qui devait toujours être présente pour tous les amateurs, quelque part dans notre tête (car elle l'est dans celle de ceux qui nous entourent).
Charmant me surveille dans mes achats, mais aussi notre consommation. Et naturellement, comme tant d'autres, nous nous astreignons à ne boire principalement que les congés de fin de semaine. Les vacances (en ce moment), anniversaires, ou entorses doivent rester des moments exceptionnels.
En fait il faut rester vigilant.
Je pense que chacun connaît sa réponse, l'intérêt, selon moi, est celui de savoir comment ne pas le devenir.
Ici et là nos expériences sont énoncées, ne nous voilons pas la face et, en cas de glissade sur la fameuse pente savonneuse, il ne faut pas pratiquer le déni de l'amateur jouisseur, mais demander de l'aide.
Et si possible, partager ici.
Bon questionnement
Agnès, fragile

les entorses, il est préférable d'éviter surtout pour un sportif!



Sylvain