Si, c' est un esclavage, un emprisonnement qui pousse à se renfermer en général.

Serais-tu le fameux contre-exemple ?

.

Ben oui Paul, mais tu as lancé le sujet et tu as écris ça, en ouverture :

"Personnellement, grands amateurs d' addictions en tous genres, il n' y avait qu' un pas pour que je tombe
dans cette dérive rapidement, cà n' a pas manqué! "

Alors tu excuseras nos représentations mentales spontanées, nos interprétations littérales ou libérales de tes écrits...

L'Assommoir comme livre du mois sur LPV?

Marc

Merci mon ptit "nuts"... rien à ajouter...

Enfin, si, quand même... on en a pas parlé, mais la consommation très régulière mais non addictive de vin enlèverait-elle la notion d'humour ?

Paul,
Je pense que ce forum est bien plus approprié que LPV pour poursuivre cette discussion.
Tu y trouveras peut être les conseils, les informations ou l'aide que tu attends.

En toute cordialité, je t'invite à plus de retenue dans la mise en ligne de ta vie privée, d'autant plus dans le cas d'un sujet aussi délicat et de propos qui devraient peut-être être prononcés dans le seul cadre d'un cabinet médical.
Comme te l'a indiqué gentiment un LPVien, ce type d'exhibition pourrait te porter un fort préjudice, autant professionnel que personnel, dans le futur.

Oliv

mais oliv, puisqu'il te dit maintenant que tout va bien et qu'on polémique pour rien ...

une oenopolemique même..

Patrick, aquablue olivier et autres, faisons la paix. Ca vous dis une belle dégustation? Je suis normand,
je propose le lieu et le repas!
Amicalement, paul.

Tu as supprimé le message dans lequel tu ouvrais cette rubrique.
En raison de ma profession, je me suis interdit d'intervenir dans la discussion, mais je comprends les intervenants qui t'ont indiqué que ce genre d'exposé était du domaine privé et n'avait rien à faire sur LPV où il pouvait être dangeureuxpour toi.

Thierry

Thierry, parler de sa facon de gérer un problème peut très bien etre publique. Seul l' etroitesse empeche
celà.
J' ai recu beaucoup de messages, je remercie vivement chacun ici n' ayant pas le temps de répondre à tout le monde.

Je vois que Dfried me cite dans ce contexte. Je dois bien dire que j'étais à un verre par jour en moyenne et le week-end, une bouteille était de rigeur a minima. Donc sans doute étais-je dans un cercle infernal. Depuis presque un mois, je n'ai pas bu une goutte même si j'ai senti le vin. Par période cela me turlupine. Imaginez le chablis 1er cru est servi, et vous vous buvez de l'eau. Mais comme le dit Luc Javaux la dépendance peut revêtir multiple forme. Pour ma part, elle est d'ordre psychologique surtout: ne plus être associé au partage du vin, ne pas pouvoir le commenter alors même que j'étais moteur dans cette fonction sociétale auparavant procure une grande frustration. Mais les 8kg perdu m'ont fait retrouver une taille svelte (88 kg pour 1M90, 96Kg auparavant) etperdu moins d'un mois, ce qui me procure une fatigue énorme. Je me sens mieux dans ma peau, plus équilibré, plus proche de mes enfants, plus serein même si samedi soir je vais encore devoir affronter une fête, je me passe de l'alcool surtout s'il est de peu de qualité presque avec plaisir !

Quand de bons vins sont servis, c'est bien plus dur, mais dans l'attente des résultats définitifs, je ne puis prendre aucun risque. Je vois beaucoup de monde qui redémarre à boire sans vergogne après une pancréatite: pour moi eux sont les vrais alcooliques. Venir sur ce forum est aussi une forme de dépendance indirecte à l'éthanol !

Mais je dois vous avouer que j'évite les commentaires de dégustation qui me font envie. J'ai eu droit à de sacrées remarques alors même que le lien avec une consommation régulière mais non excessive de vin n'est pas établi dans mon cas. Cela fait drôle. Les gens font vite l'amalgame et vous étiquette rapidement. J'en suis saoûl...de rage !

Mais enfin mes amis, il est si vrai que si non seulement l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, c'est l'alcool tout court qui l'est car comme toute drogue st, nous sommes en éternel abus ou à la limite de nos capacités n'en déplaise à certains discours rassurants anti-hygiénistes. Et croyez-moi que je n'en fais pas partie, des hygiénistes !
Cependant, je pense qu'avec une consommation raisonnable de l'ordre de 2-3 verres par semaine, on peut avoir une vie de sportif. Je courais déjà avant mon problème et j'espère reprendre prochainement avec 8KG de moins ! Après chaque organisme et différent, chaque contexte, chaque cas, chacun doit gérer au mieux sa consommation sous peine de représailles de l'organisme, tôt ou tard dans l'écrasante majorité des cas.

Je lis l'intervention de Luc sur la dose qui augmente. Ce point me semble fondamental en effet. J'étais à supporter de plus en plus et d'un verre on passe à une demi-bouteille quand on est bien tranquille chez soit le week-end. Et pour peu qu'on soit fan de cognac...Le mal est fait ! Je pense avoir rompu le cercle infernal. Toute la question est de savoir si l'ingestion d'un ou deux verres qui en soit ne serait pas toxique pour l'organisme nonobstant le fait qu'il n'y a pas d'effet de seuil pour le pancréas, n'appelera pas à une envie de plus de consommation ? A tester...Personnellement, je ne le pense pas. De toute façon, l'épée de Damoclès qui pèse sur nos têtes doit être dirimante.

"Cependant, je pense qu'avec une consommation raisonnable de l'ordre de 2-3 verres par semaine, on peut avoir une vie de sportif. Je courais déjà avant mon problème et j'espère reprendre prochainement avec 8KG de moins ! smiling smiley Après chaque organisme et différent, chaque contexte, chaque cas, chacun doit gérer au mieux sa consommation sous peine de représailles de l'organisme, tôt ou tard dans l'écrasante majorité des cas."

Pour mon cas personnel, je bois 2 verres de vin par jour, ce qui ne m'empêche pas de faire du sport de façon hebdomadaire, voire 2 fois par semaine (tennis). Et ce qui me manque le plus, c'est le sport quand je ne peux le pratiquer.

"Et ce qui me manque le plus, c'est le sport quand je ne peux le pratiquer".

La pratique d'un sport développe une drogue "Les endorphines" .

je sais bien, mais c'est une addiction bonne pour la santé parait-il, si ce n'est pas excessif.
j'ai un collègue qui court 10 km par jour, il est mal sinon!

Bonjour Arrakis,

J'avais écrit :
"(...) Quant aux maladies liées à l'abus d'ingestion d'alcool, même si c'est du bon vin, tout le monde les connait. Mais là encore et comme avec le tabac, nos organismes ne sont pas égaux. A moins d'avoir une fragilité spécifique ou un terrain familial propice à certaines maladies déjà mis en avant, nous ne le savons pas par avance.
Vois la mésaventure (espérons-le momentanée), qu'Arrakis a partagé avec nous récemment. (...)"

Je répondais uniquement à la double interrogation posée par des LPViens, qui selon moi confondaient ce qu'est la "dépendance" en général et ce qui peut être sa "toxicité" induite.

Jamais je n'ai écrit ou voulu faire dire que tu étais atteint de cette maladie. Qu'a posteriori tu considères que tu étais susceptible de tomber dans un "cercel infernal" ne dit pas que tu y étais tombé.
J'ai lu avec attention tes messages, où tu as souligné à quel point les praticiens qui se sont occupés dans l'urgence de ton cas, ont été convaincus par réflexe de ta trop forte et trop régulière consommation, voire de ton ivrognerie, avant même d'avoir certaines analyses en main.

Il n'empêche, pour ton organisme c'était déjà trop. Et c'est ce trop soudain que j'excipais.

Mon propos indiquait juste à ceux qui s'interrogeaient, que le problème d'une addiction c'est justement la dépendance et non la dose qui y est attachée.
Quant à la toxicité de cette dose pour la personne dépendante, il y a des "forces de la nature" qui à 80 ans passés fument et/ou boivent depuis des décennies sans plus de souci (pour eux en tout cas, pas toujours pour leur entourage) et malheureusement des personnes de 50 ans qui dépeuplent des hôpitaux.

Ton exemple récent montrait bien, en dehors de tout jugement, que le corps peut lâcher soudainement.

Je suis heureux de lire que tu puisses voir le bon côté des choses et que ta forme physique et morale reviennent, à grands pas je te le souhaite.

Cordialement,
dfried

je sais bien, mais c'est une addiction bonne pour la santé parait-il, si ce n'est pas excessif.
j'ai un collègue qui court 10 km par jour, il est mal sinon!

Je crois que vin et sport peuvent effectivement bien se marrier !

Je fais du sport tous les jours, et je suis en manque quand je ne peux pas...
Je bois 1 verre ou 2 par jour aussi, avec des pauses de temps en temps.

Et tout va très bien comme ça

Florian

.

effacé

éviter les cuites et répandre sa consommation ? Paradoxal, non ?

effacé

Philippe,
ce n'était qu'une boutade sur le mot "répandre" (lisser) qui pouvait s'entendre comme "régurgiter" !
Votre propos est très clair.
Benji

Benji voulait sans doute dire qu'étaler était un terme plus adéquat que répandre.
Pour le reste, deux verres par jour pour un homme, c'est certain qu'on est normalement à l'abri de complications hépatiques.
Par contre, on parle ici de dépendance, qui est un problème tout à fait différent, et pour lequel il est difficile d'établir une dose "seuil" en deçà de laquelle on pourrait dire avec certitude que ça ne pose problème pour personne.

Luc

effacé

Supposons malgré tout que je sois 'dépendant' d'un verre de vin (12,5 cl) tous les soirs et que je n'augmente pas la dose. Alors, ou est le problème?

Sauf que l'alcool provoque non seulement de la dépendance, mais également de la tolérance, ce qui induit une augmentation progressive des doses pour obtenir l'effet recherché.
Et le problème est précisément là, si on boit pour une "mauvaise" raison (en gros pour l'effet anxiolytique ou désinhibiteur de l'alcool), les risques de dérives sont grands, même si la dose initiale ingérée n'a pas d'impact négatif sur la santé physique.

Luc

effacé

Mon conseil:
Buvez des vins allemands à 7° d'alcool, vous aurez le droit d'en boire 2 fois plus !

A mon niveau, je constate que les anciens des villages, qui ont souvent plus de 80 ans, boivent un verre et même deux le midi et le soir... ils n'ont pas l'air de drogués en manque, ils ont l'air d'avoir eu une vie plus heureuse que la notre, ont atteint une certaine forme de sagesse et on ne peut pas dire qu'ils meurent prématurément...

Il est en effet difficile de dire d'un vieillard qu'il est mort prématurément