B&D 2003 est sorti, le guide Hachette aussi.
La RFV sort chaque année en juin un numéro spécial primeur de l'année précédente.
J'ai lu dans plusieurs messages que Thierry et d'autres passionnés faisaient aussi référence à Parker.
Jusqu'à quel point faites-vous confiance aux guides du vin; en tenez-vous compte pour moduler l'achat de vos vins, en foire et durant le reste de l'année ?
Ou votre démarche a-t-elle évolué dans le temps : employée plus souvent en tant que jeune amateur cherchant encore ses marques, et de moins en moins "en prenant de la bouteille" et en affinant vos connaissances et préférences en matière de vins ?
Les guides d'achat sont un mal nécessaire pour tout amateur avide de découverte et qui n'aura jamais le temps de tout boire en une vie !
J'utilise 2 guides spécialisés en vins chiliens, vu qu'il s'agit du gros de mes achats. J'ai aussi un Gambero Rosso 2000 (du temps ou j'achetais beaucoup d'italiens) et quelques examplaires du Wine Advocate.
Le changement dans l'utilisation des guides est assez net en ce qui me concerne. Au début, j'achetais les références (Parker, RVF) car je pensais qu'il s'agissait de la meilleure manière pour orienter mes achats.
Maintenant, et aussi difficile que ce soit, j'essaie de me fier à des guides dont je partage les goûts oenologiques. J'ai vu à plusieurs reprises que je n'aimais pas les vins que Parker aime, et vice-versa.
Ici au Chili, il y a 1 guide principal et 1 autre plus particulier (fait par une personne). Le premier est une référence et il doit être acheté chaque année pour se faire une idée du "who's in / who's out". Mais mes achats se portent souvent sur le vins bien cotés du 2e guide, écrit par un critique qui a passé une partie se vie en France et en Europe.
L'idéal recherché est un peu d'avoir le même type de conseil dans un guide que par un caviste particulier, qui nous connaît, nous et nos goûts, et que l'on connaît. Idéal pas facile à trouver.
Michel,
Tu as vu chez moi ceux qui envahissent ma table de nuit:
-Wine Advocate
-Guide des Sommeliers
-R.V.F.
Avec les années,je me fie plus à telle revue pour tel vin...
Mais je continue à regarder beaucoup les guides et revues.
Amicalement
Thierry
j'ai appris beaucoup de choses dans les livres, et pas seulement en matière de vins. il faut avoir l'humilité de savoir apprendre des meilleurs que soi.
Pour des vins que je ne peux goûter, comme le sbordeaux, je me fie à des dégustateurs dont les goûts correspondent aux miens. Parker est le premier d'entre eux. Cela dit, je cherche des vins bien notés par plusieurs dégustateurs, et qui ne coûtent pas trop cher, pour restreindre le risque. Je crois ne m'en être pas trop mal tiré jusqu'à présent.
Bordeaux
Wine Advocate
Wine Spectator
Jacques Perrin
Jean Solis
Gabriel
RVF
Bettane&Desseauve
Vinum
Ton post-scriptum est très révélateur de la façon dont il faut approcher les guides. Depuis 6 mois que je suis assidu à DC et maintenant LPDV, mes principales références sont Jérôme pour le Languedoc et le Sud-Ouest, Patrick pour la Bourgogne et toi et Laurent pour les vins suisses.
Je continue quand même à lire le guide Hachette, la RVF et le B&D, des fois qu'eux aussi signalent quelques vins à ne pas manquer dans les différentes régions :-) .
Ah les guides d'achat....
Pour les primeurs bordelais, sauf quelques domaines que j'achète dans tous les millésimes, j'attends bien entendu les cotations de R. Parker et du Wine Spectator et fait totalement abstraction du spécial millésime de la RVF que je trouve totalement "insipide".
Pour les vins italiens et étrangers, je fais également confiance aux deux références citées ci-dessus.
Il va sans dire que parfois je suis "désagréablement" surpris, mais dans le 95% des cas, le vin correspond à la note donnée. Il se peut aussi simplement que c'est l'assemblage ou le cépage qui ne me plaise pas ou qui ne me donne pas le plaisir attendu.
Pour les vins valaisans, je me fais confiance !!! Ayant l'occasion de déguster plus de 500 bouteilles par millésime sur le Valais, je fais mon compte rendu et pique de ci de là ce que j'ai le plus aimé.