On arrive bien à trouver de la fraise, du cassis, de la truffe, du sous-bois et autres arômes qui n'existent en réalité pas dans le vin puisqu'il n'est issu que de raisins grinning smiley...
Pourquoi donc se lancer en croisade contre le terme de minéralité qui n'est finalement pas plus choquant que n'importe quel autre !
Denis, personne ne dit que la fraise, le cassis, la truffe, les sous-bois ou d'autres arômes proviennent du sol ou du sous-sol et personne ne vend autant de rêve et ne fait autant de marketing autour de ces termes, alors que la "minéralité" serait un gage de qualité, je suis sûr que tu vois la différence.
En outre, quand on décrit un vin, c'est pour que ceux qui lisent comprennent ce qui a été gouté, sinon on écrit pour soi. Or avec ce terme nébuleux dont personne n'a la même définition, on n'y comprends rien. quand tu me parles de fraise, je comprends par contre.
Et si des notes olfactives qu'on qualifie de minérales (par analogie) n'ont effectivement pas grand chose et même rien à voir avec la richesse en sels minéraux (qui devrait être la seule définition de la minéralité), certaines sensations en bouche, comme une fine salinité finale, n'y sont peut-être pas totalement étrangères (même si je reste très prudent sur ce point).
je suis d'accord avec ça, y compris sur la définition qui me semble la seule juste (la richesse ou pas, c'est bien une mesure, c'est dans ce sens là que j'exprimais le "combien").
Ce que le palais humain peut mesurer en matière d'acidité ou de sucre (sans précision absolue mais avec des différences nettes), il ne peut le faire avec les minéraux, et donc si on peut en effet percevoir de la salinité sur un vin, on n'a aucune certitude que celle-ci corresponde à la présence de sels minéraux dans le vin (encore moins que ceux-ci proviennent bien du sol).