allez je te concède 3 semaines, mais presque sec en 15 jours, 996 le 19, et tu me diras que ça fait 16 jours

ça me semble bien rapide tout de même. .. toi l'expert, on ajoute quoi pour que cela aille si vite?

Sans maitrise des températures et sans accident si ça chauffe un peu trop, on peut plier une cuve dans la semaine sans aucun problème....et même sans dopage. Ou alors, il y a un souci quelque part.

Ici, il n'y avait vraisemblablement pas de carence, et des levures présentes d'une manière ou d'une autre. Je pense qu'en régulant le pic à moins de 24, ça serait déjà sec sec depuis une semaine. Pour qu'une FA traine plus d'un mois, même en barrique, alors il faut une conjonction de plusieurs éléments: du froid et/ou une levure majoritaire un peu frileuse, et un môut un peu carencé en facteur de croissance et de survie obligeant quasiment à ce qu'une partie de la population s'autolyse pour nourrir les survivants.A

En plus dans le cas présent, s'il s'agit bien de la densité de départ, alors 1084 ça fait 11,75 % vol potentiel ( sur base 16,83 ). On a vu milieu fermentescible plius difficile....
Et oui, du Montrachert à 11,75% volume, ça fait cher le degré

Je sais bien pour l'effet de masse en cuve sans régulation thermique ! je l'ai vécu, 5 jours pour 150hl de sauvignon ...

Même en moût non carencé, sans régulation de la température de la cave (naturelle par chez nous), les fa durent au minimum 1 mois et demi

Les 2 densités de départ sont les même, et je m'étais aussi fait la réflexion sur le degré potentiel

Bonsoir les garçons
Pourriez vous m'indiquer des liens pour essayer d'appréhender ce dont vous parlez s'il vous plaît?
Merci à vous
Agnès

jull écrivait:

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> Même en moût non carencé, sans régulation de la température de la cave (naturelle par chez nous), les fa durent au minimum 1 mois et demi

Avec un ensemencement ?
Cépage ?
Je pose pas la question de l'azote, puisque tu as l'air au moins 200 mg/l.

Agnès C écrivait:

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Pourriez vous m'indiquer des liens pour essayer d'appréhender ce dont vous parlez s'il vous plaît?

Il y a 3 colonnes à la craie sur les fûts: la date, la densité et la température.
La densité est mesurée avec un mustimètre, et la première valeur ( le premier jour ) indique le taux d'alcool probable. A ce stade il n'y a que du sucre et zéro alcool.
Au fur et à mesure que la fermentation avance, la densité mesurée au mustimètre diminue ( de moins en moins de sucre, de plus d'alcool ).
En général, quand la dermentation alcoolique est terminée, la valeur se situe un poil en dessous de 1000, disons vers 995.

En bas de page avec le mot "mustimètre":
www.oenologie.hermit...

Merci.
Mais alors, cela veut-il dire que la quantité de sucre était très basse initialement? N'y connaissant rien de rien, je trouverais étonnant cela après un été aussi chaud et une maturité sans problème...
je vais chercher sur la toile comment ça marche...
Agnès

Un été chaud ne suffit pas.:
Si c'est trop sec, il y a un blocage de la plante et le raisin ne "murit" plus ou pas beaucoup,
On est passé de l'hiver à l'été, pour ainsi dire, de juin à juillet.
Un état sanitaire pas satisfaisant peut pousser à vendanger tôt ( surtout après un épisode de grêle )
Après un gel fort, il se peut qu'il n'y ait plus rien sur l'instant. Il faut alors qu'un contre-bourgeon se développe pour avoir ensuite une maigre récolte. Le départ est alors hyper tardif, il ne faut pas espérer de maturité sérieuse.
Etc.....

Petit point sur les échos post premiers écoulages dans le Médoc:

La tendance générale tend vers un très beau (voire grandiose pour certains) millésime. Les 35 mm tombés début septembre sur les appellations communales ont évité le blocage des maturités que tout le monde redoutait.

Quelques parcelles sur les terroirs les plus drainants et les plus exposées à l'ouest ont cependant un peu piétinées mais pas longtemps non plus.

Globalement, les nuits fraîches (et même très fraîches en juillet) ont permis une maturité optimale avec le contraste des journées chaudes (voire très chaudes en août). C'est aussi grâce à ce phénomène que les anthocyanes n'ont pas brûlées par la canicule contrairement à 2003 par exemple. Résultat: dès colorations d'une intensité rarement atteinte en rive droite comme en rive gauche.

Du point de vue du style, je pense que la rive gauche va tirer son épingle du jeu par la majorité des cépages tardifs qui la compose. A ce titre, les petits verdots sont d'une qualité que je n'ai jamais vu.

Je continue de penser que St Julien sortira fort.

Beaucoup pense que 2016 ira plus haut que 2015.

Un illustre Pauillacais venant du grand froid comparait 2016 à 1982.

À suivre avec intérêt donc.

Syl20

Mon BLOG

Il selblerait que la réussite ne soit pas uniquement médocaine en 2016.

Saint Emilion : 2016, année historique

www.terredevins.com/

une bonne nouvelle, qui devrait faire baisser le prix des 2011,12, 13, 14 et 15

Syl20 a bien résumé la situation actuelle.
Le bordelais va s avéré la roue de secours du millésime, vu le contexte ailleurs.
A l inverse de 2015 le nord médoc devrait sortir un grand millésime. Je n'ai pas d Infos sur Pomerol, mais je ne serai pas surpris que là aussi celà soit grand. Les graves blanc sont aussi très bien, le seul bémol pour le moment ce sont les rouges.
Qualités et quantités peuvent résumé le millésime 2016 à Bordeaux.

jmw

claudius écrivait:

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> une bonne nouvelle, qui devrait faire baisser le
> prix des 2011,12, 13, 14 et 15

Si seulement ça pouvait être vrai!!!

Dans le meilleur des cas (comme pour les 2005), les prix se sont maintenus trois ou quatre ans (pour certaines étiquettes) au niveau des primeurs.

Syl20

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2016 côté Médoc : du beau, du bon

www.terredevins.com/

Excellent ce lien dans terre de vins :
Monsieur Pierre Meylheuc annonce « Au niveau potentiel, 2016 est supérieur de 20 à 30 % à 2015 »
Le mois prochain, il aura la précision sur le dernier digit et pourra passer à la troisième décimale avant les primeurs ..... mais pourquoi ne pas démarrer la campagne primeur dès Décembre ? +30% également sur le prix également et on n'en parle plus.
Mais comment ne pas leur faire confiance aveuglément

J'ai failli m'étouffer en lisant ceci...

Clairement, le millésime 2016 est incroyable et inespéré pour Bordeaux.

Tout d'abord, deux accidents climatiques qui, pris isolément, aurait pu donner un millésime particulièrement difficile et compliqué :

• un printemps continuellement pluvieux, avec fin juin 3 semaines de retard végétatif, une pression formidable du mildiou et des nappes phréatiques affleurant le sol,

• un été rigoureusement sec, qui aurait dû produire des blocages de maturité, des raisins sans jus et avec des tanins redoutablement secs.

Mais ces deux accidents mis bout à bout, doublé d'une météo de vendange tout simplement extraordinaire jusqu'à fin octobre, permettent à Bordeaux de nourrir les plus grands espoirs.

Un bonheur n'arrivant jamais seul, Bordeaux a en plus la chance de conjuguer en 2016 qualité (a priori) avec quantité (certainement) : +6% en volume par rapport à 2015.

Ceci pendant que les autres vignobles français ont déploré de faibles récoltes :
• -32% en Val de Loire et -27% en Champagne suite aux gelées de printemps,
• -20% en Bourgogne suite aux orages de grêle et au mildiou,
• -11% en Languedoc suite à la sécheresse de l'été.

Il nous tarde déjà de goûter ce millésime 2016 revenu du diable Vauvert, et de vous en faire part au printemps prochain.

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Source : maison dubecq